Humour
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textes sur la foi et la spiritualité catholiques, ainsi que sur des sujets d'actualité
La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph est constituée depuis que Marie a conçu l'Enfant-Dieu en son sein. Cependant c'est au cours de la nuit de Noël que le Fils de Dieu naît et fait irruption dans notre monde, pour nous arracher au pouvoir du péché et nous faire entrer dans la vie divine.
La foi de nos petits-enfants, tous baptisés, qu'ils soient des « priants ».
Durant le temps de Noël, l’Église célèbre le mystère de la manifestation du Seigneur : son humble naissance à Bethléem, annoncée aux bergers, qui constitue les prémices de cet Israël qui est appelé à accueillir le Sauveur ; l’Épiphanie des rois Mages « venus d’Orient » (Matthieu 2, 1), figures de tous ces païens qui, dans le nouveau-né Jésus, reconnaîtront et adoreront le Christ Messie ; la théophanie du Jourdain, où Jésus est désigné par le Père comme son (lire la suite) « fils bien-aimé » (Matthieu 3, 17) et qui marque publiquement le début de son ministère messianique ; enfin, le miracle accompli à Cana par lequel Jésus « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jean 2, 11).
Le massacre des Innocents appartient, comme l’épisode de l’étoile des mages, à l’Évangile de l’enfance de saint Matthieu. Les rois Mages s’étaient enquis au sujet du roi des Juifs (Matthieu 2, 1) et Hérode - qui se savait le roi des Juifs - invente un stratagème pour vérifier qui peut bien être celui qu’il considère comme un possible usurpateur, en demandant aux mages de l’informer à leur retour. Quand il se rendit compte qu’ils étaient repartis par un autre chemin, (lire la suite) « il entra dans une grande colère ; et il envoya tuer dans Bethléem et dans tout le pays d’alentours les enfants âgés de deux ans et au dessous, selon le temps dont il s’était enquis exactement auprès des mages » (Matthieu 2, 16). Le passage évoque d’autres épisodes de l’Ancien Testament : le Pharaon avait également ordonné de tuer tous les nouveaux-nés des hébreux, selon ce que raconte le livre de l’Exode, mais Moïse fut sauvé, précisément celui qui libéra ensuite le peuple (Exode 1, 8-2,10). Saint Matthieu dit également dans ce passage qu’avec le martyr de ces enfants s’accomplissait un oracle de Jérémie (Jérémie 31, 15) : le peuple d’Israël fut exilé à Babylone, d'où le Seigneur le fit sortir, par un nouvel exode, et le ramena chez lui, en lui promettant une nouvelle alliance (Jérémie 31, 31). Du coup, le sens du passage de Matthieu est clair : les puissants de la terre ont beau faire, ils ne peuvent s’opposer aux plans de Dieu pour sauver les hommes.
clairement les deux premiers chapitres des Évangiles de saint Matthieu et de saint Luc : « L’enfant conçu en elle vient de l’Esprit Saint », dit l’ange à saint Joseph (Matthieu 1, 20) ; et à Marie qui demande : « Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? » l’ange répond : « L‘Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (Luc 1, 34-35). D’autre part, le fait que Jésus, sur la Croix, confie sa Mère à saint Jean suppose que (lire la suite) la Sainte Vierge n’avait pas d’autres enfants. Les Évangiles mentionnent parfois les frères de Jésus : cela peut s’expliquer par l’usage du mot « frères » en hébreux au sens de proches parents (Genèse 13, 8 ; etc.), ou en supposant que saint Joseph a eu des enfants d’un premier mariage, ou en prenant le terme au sens de membre du groupe des croyants, comme cela se fait dans le Nouveau Testament (Actes 1, 15).
La foi de nos petits-enfants, tous baptisés, qu'ils soient des « priants ».
aujourd'hui la naissance à la vie éternelle de saint Étienne, protomartyr, c'est-à-dire le premier des chrétiens a subir le martyre en raison de sa foi en Jésus-Christ Fils de Dieu et notre Sauveur. Dans une homélie, saint Fulgence, né à Ruspe, près de Tunis vers 467, où il fut évêque et mourut le 1er janvier 533, met ces deux naissances en rapport et souligne également à quel point le martyre d'Étienne a préparé l'apostolat du futur saint Paul.
Saint Matthieu dit de manière explicite que Jésus naquit à « Bethléem, en Judée du temps du roi » (Matthieu 2,1 ; cf. 2, 5.6.8.16) et de même Hérodesaint Luc (2, 4.15). Le quatrième évangile à son tour mentionne ce fait de manière indirecte. En effet, il se produisit une discussion à propos de l’identité de Jésus et « les uns disaient : C’est vraiment lui, le grand prophète ! D’autres disaient : C’est lui le Messie ! Mais d’autres encore demandaient : est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L’Écriture dit pourtant qu’il doit venir de la descendance de David et de Bethléem le village où habitait David ! » (Jean 7, 40-42). Le quatrième évangéliste a recours à l'ironie : (lire la suite) le lecteur chrétien et lui savent bien que Jésus est le Messie et qu’il est né à Bethléem. Certains opposants à Jésus veulent démontrer qu’il n’est pas le Messie en disant que, s'il l'était, il aurait dû naître à Bethléem alors qu'ils savent (qu'ils croient savoir) qu’il est né à Nazareth. Le procédé est habituel dans le quatrième évangile (Jean 3, 12 ; 6, 42 ; 9, 40-1). Par exemple, la demande : « Serais-tu plus grand que notre père SamaritaineJacob » (Jean 4,12). Les lecteurs de Jean savent bien que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, supérieur à Jacob, si bien que la question de la femme est une affirmation de cette supériorité. Par conséquent, l’évangéliste prouve que Jésus est le Messie même avec les affirmations de ses opposants.
Il ne semble pas que les premiers chrétiens célébraient leur anniversaire de naissance. Ils célébraient le dies natalis, le jour de l'entrée des défunts dans la patrie définitive (par ex., Le Martyr de Polycarpe 18, 3), comme participation au salut accompli par Jésus en vainquant la mort par sa passion glorieuse. Ils se rappellent avec précision le jour de la glorification de Jésus, le 14/15 de Nisan, mais pas la date de sa naissance, dont les récits évangéliques ne nous disent rien.
L'essor de l'Occident a été bâti sur quatre triomphes fondamentaux de la raison. Le premier a été le développement de la foi dans le progrès au sein de la théologie chrétienne. La deuxième victoire a été la manière dont cette foi dans le progrès s'est traduite en innovations d'ordre technique et organisationnel, adoptées pour beaucoup par les domaines monastiques. La troisième a été que, grâce à la théologie chrétienne, la raison a imprégné aussi bien la philosophie que la pratique politique, au point que (lire la suite) sont apparus dans l'Europe médiévale des États attentifs aux tensions sociales qui ont favorisé un niveau substantiel de liberté personnelle. Le triomphe final a impliqué l'application de la raison au commerce, ce qui a eu pour effet le développement du capitalisme au seuil des havres de sécurité que représentaient ces mêmes États. Telles ont été les victoires qui ont permis à l'Occident de l'emporter.
Oui à Noël « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort, la lumière a resplendi » (Isaïe 9, 1) . Lumière qui est comme l'étoile qui guidera ensuite les Rois mages vers la demeure de la Sainte famille. Lumière discrète qui dans nos églises marque la présence du Seigneur dans l'Eucharistie, lumière qui scintille donc partout dans le monde et qui (lire la suite) brille dans les ténèbres. « La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde. Il ( le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l'a pas connu » (Jean 1, 9). Vue du ciel, notre planète est une monstrance qui irradie la Lumière venue dans le monde.
défunts et amis défunts. Pour la France, le respect de la vie. Pour tous ceux que j'aime et ceux que j'accompagne. Pour mes problèmes de santé. Merci.
pour la première fois hier des mains du cardinal Cormac Murphy-O'Connor, chef de l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles, au cours d'une messe dans la chapelle privée de la résidence officielle de l'archevêque de Westminster à Londres. Ce même cardinal l'avait accompagné, il y a quelques jours pour une audience privée au Vatican avec le pape Benoît XVI. À l'issue de cette rencontre, tous deux étaient allés déjeuner au collège catholique anglais de Rome, où John Newman s'est lui-même converti en 1845.
Et ce signe nous parle de l'Eucharistie, d'action de grâces que nous faisons monter vers Dieu. De paix également, cette paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde » (Jean 14, 27). Jésus l'annonce dans le climat du Jeudi Saint, dans le repas au cours duquel il institue l'Eucharistie. Il faut vivre Noël avec Pâques pour horizon. (lire la suite) C'est pourquoi « chez les chrétiens, le mot paix a pris ensuite une signification toute spéciale : elle est devenue un nom pour désigner l’Eucharistie. En elle, la paix du Christ est présente. Grâce à tous les lieux où se célèbre l’Eucharistie, un réseau de paix s’étend sur le monde entier. Les communautés rassemblées autour de l’Eucharistie constituent un règne de paix, vaste comme le monde. Quand nous célébrons l’Eucharistie, nous nous trouvons à Bethléem, dans la « maison du pain ». Le Christ se donne à nous et nous donne avec cela sa paix. Il nous la donne pour que nous portions la lumière de la paix au plus profond de nous-mêmes et que nous la communiquions aux autres ; pour que nous devenions des artisans de paix et que nous contribuions ainsi à la paix dans le monde. Prions donc : Seigneur, réalise ta promesse ! Fais que là où se trouve la discorde naisse la paix ! Fais que là où règne la haine jaillisse l’amour ! Fais que là où dominent les ténèbres surgisse la lumière ! Fais-nous devenir des porteurs de ta paix ! Amen » (Benoît XVI, Homélie, 24 décembre 2005).
Je prie pour la santé de l'archevêque de Lyon.
Bethléem veut dire « maison du pain ». C'est pourquoi il est facile de faire un rapprochement entre la naissance de Jésus dans une étable à Noël et le sacrement de l'Eucharistie, qui est une autre forme de présence du Christ, tout aussi réelle qu'à Bethléem. « À Bethléem est né Celui qui, dans le signe du pain rompu, a laissé le mémorial de sa Pâque. L’adoration de l’Enfant Jésus devient, en cette Nuit Sainte, adoration eucharistique » (lire la suite) (Jean-Paul II, Homélie, 24 décembre 2004). C'est le même Dieu devant lequel nous nous prosternons à Noël et au cours de la messe ou quand nous venons l'adorer réellement présent dans le tabernacle.
À l'approche de Noël, il est logique que nous pensions à la Sainte Vierge. Le recours à Marie fait partie intégrante de notre foi catholique. Alors que l'Opus Dei s'apprête à fêter le 80ème anniversaire de sa fondation par saint Josémaria, le 2 octobre 1928, j'aime rendre grâces à Dieu par Marie. C'est dans cet esprit marial que je recommande un petit livre qui vient de paraître chez Parole et Silence, qui reprend des Pensées mariales du pape Benoît XVI, regroupées sous les têtes de chapitre suivantes : Annonciation, Visitation, Magnificat, Nativité, Disciple de Jésus, Près de la Croix, Pentecôte, Assomption, Dévotion mariale, Prières à Marie.
L’amour du prochain consiste « dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n’apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu’à toucher le sentiment. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus-Christ. (lire la suite) Son ami est mon ami. Au-delà de l’apparence extérieure de l’autre, jaillit son attente intérieure d’un geste d’amour, d’un geste d’attention, que je ne lui donne pas seulement à travers des organisations créées à cet effet, l’acceptant peut-être comme une nécessité politique. Je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l’autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement nécessaires : je peux lui donner le regard d’amour dont il a besoin » (Benoît XVI, encyclique Dieu est amour, n° 18).
Les gens ne peuvent pas nous empêcher de les aimer, même s'ils nous veulent du mal. Car, dans ce cas, ce sont de véritables bienfaiteurs qui nous aident précisément à vivre la charité, à gagner en sainteté et à nous rapprocher davantage du bonheur éternel. Nous aimons nos semblables de façon désintéressée, ce qui est le propre de l'amour authentique. Nous ne prétendons pas pour autant plaire (lire la suite) à tout le monde. Jésus-Christ n'y est pas parvenu, lui qui était la Vérité et la Bonté incarnées, alors...
l'immoralité, rendue légale par le vote de lois iniques (pacs, avortement, etc.).
Un évangéliste séminariste
mes frères que voici, c'est à moi que vous l'avez fait » (Matthieu 25, 40), c'est moi à qui vous avez donné à manger ou à voir, moi que vous avez habillé, à qui vous avez rendu visite quand j'étais malade ou en prison. Par cet enseignement, Jésus non montre qu'il se sent personnellement affecté par les bons ou les mauvais traitements que nous réservons à nos semblables » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 167). C'est dire l'importance que revêtent les moindres services rendus (lire la suite) à notre prochain, tous les égards, toutes les manifestations de respect et d'affection que nous pouvons avoir pour lui.
Malgré la honte que le péché produit, nous ne perdons pas notre condition d'enfant de Dieu. C'est-à-dire qu'il est toujours temps de revenir vers Dieu notre Père et de lui demander pardon. C'est bien ce que Jésus a voulu nous faire comprendre avec la parabole du fils prodigue, qui est son enseignement le plus émouvant (cf. Luc 15, 11-32).
ressentie cette joie, car pour eux il n'apparaissait pas clairement s'il existait un Dieu bon ou un Dieu méchant, ou tout simplement aucun Dieu. La religion de l'époque leur parlait de nombreuses divinités : ils se sentaient donc entourés par des divinités très différentes, en opposition l'une avec l'autre, au point de devoir craindre que si l'on faisait quelque chose en faveur d'une divinité, l'autre pouvait s'offenser ou se venger. Ils vivaient ainsi dans un monde de peur, entourés par des démons dangereux, sans jamais savoir comment se sauver de ces forces en opposition entre elles. C'était un monde de peur, un monde obscur. Et à présent, ils entendaient dire : Réjouis-toi, ces démons ne sont rien, il y a le Dieu véritable et ce vrai Dieu est bon, il nous aime, il nous connaît, il est avec nous, avec nous au point de s'être fait chair ! C'est la grande joie que le christianisme annonce. Connaître ce Dieu est vraiment la « bonne nouvelle », une parole de rédemption.