L’Ascension (4)
Avec la montée du seigneur au ciel, nous avons le gage de notre résurrection future et l’assurance que notre corps gagnera, lui aussi, le paradis à la résurrection finale.« C’est en ces jours – qui s’écoulent entre la Résurrection et l’Ascension – qu’est abolie la crainte d’une mort redoutée et qu’est proclamée non seulement l’immortalité de l’âme, mais même celle de la chair. C’est en ces jours-ci que le Saint-Esprit est infusé à tous les apôtres par l’insufflation du Seigneur (Jean 20, 22) et que, après avoir reçu les clefs du royaume, le bienheureux apôtre Pierre se voit confier, de préférence aux autres, le soin du bercail du Seigneur (Jean 21, 15-17). C’est en ces jours-là que le Seigneur s’adjoint en tiers (lire la suite) à deux disciples en chemin (Luc 24, 13-35) et que, pour nous débarrasser entièrement des ténèbres du doute, il reproche à ceux qui s’ effraient et qui tremblent leur lenteur à croire. Les cœurs qu’illumine sentent s’allumer la flamme de la foi, et ceux qui étaient tièdes deviennent brûlants lorsque le Seigneur leur ouvre les Ecritures. Lors de la fraction du pain, les regards aussi s’éclairent de ceux qui sont assis à table ; leurs yeux s’ouvrent pour voir manifestée la gloire de sa nature, bien plus heureusement que ceux des princes de notre race à qui leur crime apporte la confusion » (saint Léon le Grand, Sermon I sur l’Ascension 2).
En remontant au ciel rejoindre son Père – dont il ne s’est jamais séparé en fait par l’union hypostatique -, mais en se réunissant à lui avec son corps glorieux, il nous enverra l’Esprit Paraclet sous dix jours. Et il nous prépare une place. Nous comprenons donc que, malgré tout, son départ est nécessaire et nous convient grandement.
(à suivre…)
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