L’Amour de Dieu pour nous (1)
Saint Paul rappelle aux chrétiens d’Ephèse la condition dans laquelle ils se trouvaient avant de recevoir l’annonce de l’Evangile : « Vous aussi, vous étiez à l’état de mort pour les fautes et les péchés que jadis vous commettiez couramment en suivant le courant de ce monde, à la manière du prince qui règne dans les airs, de l’esprit qui exerce actuellement son action chez les hommes rebelles » (Éphésiens 2, 1-2). Les chrétiens d’Ephèse provenaient pratiquement tous du paganisme. Mais ce rappel peut s’adresser aussi à chacun de nous, dans la mesure où nous sommes marqués par le péché originel, et donc « fils de la colère ».Mais voilà, « Dieu, dans la richesse de sa miséricorde, (lire la suite) poussé par le grand amour dont il nous a aimés, nous a fait revivre avec le Christ, alors que nous étions en l’état de mort pour nos fautes » (Éphésiens 2, 4-5). En effet, Lorsque sont apparus la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes , il nous a sauvés (Tite 3, 4-5). C’est une vérité extrêmement consolante. La grande réalité de la vie chrétienne : « La grâce salvatrice de Dieu, en effet, est apparue à tous les hommes » (Tite 2, 11). Mais les hommes n’acceptent pas tous cette bonté et cet amour de Dieu, et donc ne veulent pas tous entrer dans le mystère de la grâce salvatrice : « Nous aussi, nous étions de ceux-là, quand nous vivions jadis plongés dans les convoitises de la chair, soumis aux ordres de la chair et des désirs mauvais, et nous étions par nature voués à la colère divine tout comme les autres » (Éphésiens 2, 3). Eux, ils veulent rester dans cette condition qui, croient-ils, les arrange. Peut-être face au monde, mais certainement pas face à Dieu.
« C’est par grâce que vous êtes sauvés » (Éphésiens 2, 5). Il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. « Aussi bien, nous croyons que c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés » (Actes 15, 11). Refuser le Christ, c’est se fermer à la grâce. Or, la grâce est absolument nécessaire pour le salut. Nous ne connaissons pas d’autre voie que celle-là.
Donc, dans son amour et sa miséricorde, Dieu « nous a ressuscités avec lui et nous a fait asseoir avec lui dans les cieux en la personne du Christ Jésus » (Éphésiens 2, 6). Par lui, il « nous a octroyé toutes sortes de bénédictions spirituelles dans le Christ » (Éphésiens 1, 3). Jésus est remonté auprès de son Père avec son humanité très sainte, faisant en sorte que notre nature puisse recevoir « grâce sur grâce ».
(à suivre…)
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