La distribution de la communion par des laïcs
Saint-Siège, Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs ministèe des prêtres, 15 août 1997 (cette Instruction émane de huit dicastères, ou ministères, de l'Église).
textes sur la foi et la spiritualité catholiques, ainsi que sur des sujets d'actualité
Les mondains, pour se dispenser de travailler à acquérir la sainteté, ce qui, sans doute, les gênerait trop dans leur manière de vivre, veulent vous faire croire que, pour être des saints, il faut faire des actions éclatantes, s'appliquer à des pratiques de dévotion extraordinaires, embrasser de grandes austérirités, faire beaucoup de jeûnes, quitter le monde pour s'enfoncer dans les déserts, afin d'y passer les jours et les nuits en prières. Sans doute cela est très bon, c'est bien la route que beaucoup de saints ont suivie ; mais ce n'est pas ce que Dieu demande de tous. Non, ce n'est pas ce qu'exige de nous notre sainte religion ; au contraire, elle nous dit : (lire la suite) « Levez les yeux au ciel, et voyez si tous ceux qui en remplissent les premières places ont fait des choses merveilleuses. Où sont les miracles de la Sainte Vierge, de saint Jean-Baptiste, de saint Joseph ? » Écoutez : Jésus-Christ lui-même dit (Matthieu 7) que plusieurs, au jour du jugement, s'écrieront : « Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en votre nom ; n'avons-nous pas chassé les démons et fait des miracles ? » « Retirez-vous de moi, ouvriers d'iniquité, leur répondra le juste Juge : quoi ! vous avez commandé à la mer, et vous n'avez pas su commander à vos passions ? Vous avez délivré les possédés du démon, et vous en avez été les esclaves ? Vous avez fait des miracles, et vous n'avez pas observé mes commandements ?... Allez, misérables, au feu éternel : vous avez fait de grandes choses, et vous n'avez rien fait pour vous sauver et pour mériter mon amour. » Vous voyez donc que la sainteté ne consiste pas à faire de grandes choses, mais à garder fidèlement les commandements de Dieu, et à remplir ses devoirs dans l'état où le bon Dieu nous a placés.
« Le soleil enveloppe de lumière tout ce qu’il touche : Seigneur, remplis-moi de ta clarté, divinise-moi » (saint Josémaria, Sillon, n° 273). La lumière de Dieu, d'un Dieu qui se présente lui-même comme la Lumière du monde, « la vraie, celle qui éclaire tout homme » (Jean 1, 9) (je renvoie ici à ce que j'ai écrit de cette Lumière à plusieurs reprises). Si nous adhérons à la Vérité, nous sommes enveloppés de cette lumière, nous devenons nous-mêmes une lumière qui fait briller la Vérité aux yeux de nos semblables (cf. Matthieu 5, 16 : que « votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux »). (lire la suite) « Le soleil enveloppe de lumière tout ce qu’il touche : Seigneur, remplis-moi de ta clarté, divinise-moi ; que je m’identifie à ton adorable Volonté, pour me transformer en l’instrument que tu désires… » (saint Josémaria, Ibid.).Pour se souvenir dans quel sens il faut bouger les aiguilles en octobre.
> il y a un moyen simple pour savoir
Pour ceux et celles qui se posent à chaque fois la grande question lorsque vient le temps de changer l'heure :
"On avance ou on recule ?"
Voici la méthode
...en OCTOBRE : se termine par RE donc on recule l'heure
Oupps!! alors che bourrais poire un peu blus !!!!
...en AVRIL: Débute par AV donc on avance l'heure
> Il faut juste s'en souvenir !
C'est cool hein ??
Dans l'Église, les fidèles qui ont été ordonnés évêques et prêtres exercent cette mission avec autorité, in nomine Ecclesiae, au nom de l'Église, qu'ils engagent par leur enseignement. C'est pourquoi tout fidèle doit apporter une adhésion « de foi divine et catholique » à « tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, c'est-à-dire dans l'unique dépôt de la foi confié à l'Église, et qui est en même temps proposé comme divinement révélé » (Code de droit canonique, canon 750). Mais ils doivent aussi une « soumission religieuse de l'intelligence et de la volonté », extérieure et intérieure, aux autres vérités, (lire la suite) connexes aux vérités de foi (Ibid., canon 752). Cela paraît simple à comprendre, même s'il ne manque pas de gens prêts d'entrée de jeu à contester les déclarations d'évêques ou de conférences d'évêques. C'est simple à comprendre parce que la vérité enseignée, du moment qu'elle est une vérité, partie de la Vérité qui est Dieu (cf. Jean 14, 6), ne peut qu'être admise. Qu'elle soit de foi ou non, c'est toujours une parcelle de la vérité. Elle ne supporte pas la contradiction. Elle peut, certes, être mieux explicitée, rendue plus compréhensible, présentée de façon à être bien comprise par l'esprit contemporain. Mais la vérité est la vérité. On ne voit pas au nom de quel principe un baptisé pourrait la rejeter ou la discuter : cela reviendrait à rejeter Dieu lui-même. Cette remarque prend tout sons sens quand elle est appliquée à l'enseignement de l'Église en matière morale. Une morale qui est universelle, c'est-à-dire la même pour tous les hommes, de toutes les époques et de tous les pays, car venant non des hommes, mais de Dieu.
« Mon bon Jésus, puisque je dois être apôtre, il est nécessaire que tu me rendes très humble » (saint Josémaria, Sillon, n° 273). Pourquoi une telle affirmation ? Parce que, comme l'étimologie l'indique, l'apôtre est un envoyé. Être apôtre, c'est donc être envoyé par le Christ auprès des hommes pour poursuivre sa mission évangélisatrice, l'annonce de la Bonne Nouvelle du salut. Jésus a lui-même choisi douze de ses disciples auxquels il « donna le nom d'apôtres » (Luc 6, 13) et, avant de remonter auprès de son Père, il leur a dit : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fil et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé » (Matthieu 28, 19-20). (lire la suite)
Le catholique ne peut pas se cacher. « On n'allume pas la lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5, 15). Nous avons une fâcheuse propension en France, dans notre France laïque, à mettre notre drapeau dans la poche et à veiller scrupuleusement à ce que notre foi ne se remarque pas, n'influence pas nos choix et nos décisions. Nombre d'entre nous sont de ces gens dont parlait saint Josémaria dans Chemin (n° 353) : « Laïcisme. Neutralité. — Vieux mythes que l’on essaie toujours de rajeunir. As-tu pris la peine de penser à quel point il est absurde (lire la suite) de dépouiller sa qualité de catholique, en entrant à l’université ou dans un groupement professionnel, à l’académie ou au parlement, comme on laisse un pardessus au vestiaire ? » C'est un véritable drame. Une démission. Une démission coupable. Il est quand même curieux de constater à quel point certains catholiques vivent consciencieusement la laïcité sans éprouver la moindre gêne de faire violence à leur conscience. Alors que les chauds partisans de la laïcité, souvent agressive, ne s'embarassent pas de préjugés et de principes pour essayer d'imposer leurs idées dans un soi-disant esprit de laïcité, qui ne fait, en réalité, qu'en donner une application unilatérale et viciée.
Quand nous pensons à Dieu, à la fois unique et en trois Personnes distinctes, au fait qu'il est le Créateur du ciel et de la terre, des anges et des hommes, nous avons peut-être du mal à imaginer que Dieu est simple et non complexe. Et pourtant la simplicité est un attribut de Dieu, et même le plus beau, qui marque le fait qu'il n'existe pas de division en Dieu, qu'il n'est pas composé, par exemple qu'il n'est pas composé d'esprit et de matière comme nous : dès que l'âme quitte notre corps, celui-ci cesse de vivre. (lire la suite)
Il est vrai que si nous nous y connaissons, nous pouvons améliorer pas mal de choses, y donner un dernier coup de main qui leur confère un éclat, un fini qui leur manquait. Eh bien, il en va de même de moi, ajoute notre Seigneur : « De même, je semble tenir dans ma main les œuvres que tu as coutume de me confier, et comme de par ma toute-puissance et mon insondable sagesse j'ai tout pouvoir et toute science, mon amour infini prend aussi ses délices à corriger tous tes actes pour qu'ils me plaisent ainsi qu'à tous les habitants des cieux. » (lire la suite)
Le Seigneur a fait comprendre un jour à sainte Gertrude quelque chose qui l'a sidérée et plongée dans la confusion. Il lui a dit : « Toutes tes œuvres me plaisent de manière absolument parfaite. » Il y a de quoi s'étonner, en effet, d'une telle affirmation, car ce que nous faisons est bien loin d'être parfait. Et pourtant Jésus a dit qu'elles lui « plaisent de manière absolument parfaite » (cf. sainte Gertrude, Le Héraut de l'Amour divin 4, 31, 1).
Après la conférence magistrale prononcée par le pape Benoît XVI devant des intellectuels aux Bernardins, le 12 septembre dernier, il peut être utile de relire le texte suivant et de réfléchir à sa portée :
D'une manière générale, on peut percevoir dans les Lettres d'Ignace une sorte de dialectique constante et féconde entre les deux aspects caractéristiques de la vie chrétienne : d'une part, la structure hiérarchique de la communauté ecclésiale, et de l'autre, l'unité fondamentale qui lie entre eux les fidèles dans le Christ. Par conséquent, les rôles ne peuvent pas s'opposer. Au contraire, l'insistance sur la communauté des croyants entre eux et avec leurs pasteurs est continuellement reformulée à travers des images et des analogies éloquentes : la cithare, la corde, l'intonation, le concert, la symphonie. (lire la suite) La responsabilité particulière des Evêques, des prêtres et des diacres dans l'édification de la communauté est évidente. C'est d'abord pour eux que vaut l'invitation à l'amour et à l'unité. « Ne soyez qu'un, écrit Ignace aux Magnésiens, en reprenant la prière de Jésus lors de la Dernière Cène : « Une seule supplique, un seul esprit, une seule espérance dans l'amour; accourez tous à Jésus-Christ comme à l'unique temple de Dieu, comme à l'unique autel ; il est un, et procédant du Père unique, il est demeuré uni à Lui, et il est retourné à Lui dans l'unité » (7, 1-2). Ignace, le premier dans la littérature chrétienne, attribue à l'Église l'adjectif de « catholique », c'est-à-dire « universelle » : « Là où est Jésus-Christ, affirme-t-il, là est l'Église catholique » (Smyrn. 8, 2). Et c'est précisément dans le service d'unité à l'Église catholique que la communauté chrétienne de Rome exerce une sorte de primat dans l'amour : « À Rome, celle-ci préside, digne de Dieu, vénérable, digne d'être appelée bienheureuse... Elle préside à la charité, qui reçoit du Christ la loi et porte le nom du Père » (Romains, prologue).
Aucun Père de l'Église n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec le Christ et de vie en Lui. C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Évangile sur la vigne qui, selon l'Évangile de Jean, est Jésus. En réalité, en Ignace confluent deux « courants » spirituels : celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui. A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme « mon » ou « notre Dieu ». (lire la suite) Ainsi, Ignace supplie les chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être « uni au Christ ». Et il explique : « Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus-Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche lui, qui est mort pour moi, je le veux lui, qui est ressuscité pour moi... Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu ! » (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'amour le « réalisme » christologique prononcé, typique de l'Église d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète : Jésus-Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, « est réellement de la souche de David », « il est réellement né d'une vierge », « il fut réellement cloué pour nous » (1, 1).
Nous continuons de parler des personnalités de l'Église naissante avec Benoît XVI : après avoir parlé du Pape Clément Ier, troisième Successeur de saint Pierre. « nous parlons de saint Ignace, qui a été le troisième évêque d'Antioche, de 70 à 107, date de son martyre. À cette époque, Rome, Alexandrie et Antioche étaient les trois grandes métropoles de l'empire romain. Le Concile de Nicée parle de trois « primats » : (lire la suite) celui de Rome, mais Alexandrie et Antioche également participent, d'une certaine manière, à un « primat ». Saint Ignace était évêque d'Antioche, qui se trouve aujourd'hui en Turquie. Là, à Antioche, comme nous l'apprenons des Actes des Apôtres, se développa une communauté chrétienne florissante : le premier évêque fut l'apôtre Pierre - c'est ce que nous rapporte la tradition - et là, « pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens » (Actes 11, 26). Eusèbe de Césarée, un historien du IVe siècle, consacre un chapitre entier de son Histoire ecclésiastique à la vie et à l'œuvre littéraire d'Ignace (3, 36). « De Syrie, écrit-il, Ignace fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu'il avait rendu du Christ. En accomplissant son voyage à travers l'Asie, sous la surveillance sévère des gardes » (qu'il appelle les « dix léopards » dans sa Lettre aux Romains, 5, 1), « dans toutes les villes où il s'arrêtait, à travers des prédications et des avertissements, il renforçait les Églises ; et surtout, il exhortait, avec la plus grande vigueur, à se garder des hérésies, qui commençaient alors à se multiplier, et recommandait de ne pas se détacher de la tradition apostolique ». La première étape du voyage d'Ignace vers le martyre fut la ville de Smyrne, où était évêque saint Polycarpe, disciple de saint Jean. Ici, Ignace écrivit quatre lettres, respectivement aux Eglises d'Éphèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome. « Parti de Smyrne, poursuit Eusèbe, Ignace arriva à Troade, et de là, envoya de nouvelles lettres » : deux aux Églises de Philadelphie et de Smyrne, et une à l'évêque Polycarpe. Eusèbe complète ainsi la liste des lettres, qui nous sont parvenues de l'Église du premier siècle comme un trésor précieux. En lisant ces textes, on sent la fraîcheur de la foi de la génération qui avait encore connu les Apôtres. On perçoit également dans ces lettres l'amour ardent d'un saint. Enfin, de Troade, le martyr arriva à Rome où, dans l'amphithéâtre Flavien, il fut livré aux bêtes féroces.
Peut-être me direz-vous, si ce bonheur (de communier) est si grand, pourquoi donc l'Église nous fait-elle un commandement de communier tous les ans une fois ? - Ce commandement n'est pas pour les bons chrétiens, il n'est que pour les chrétiens lâches et indifférents pour le salut de leur pauvre âme. Au commencement de l'Église, la plus grande punition que l'on pouvait imposer aux chétiens était de les priver de ce bonheur ; toutes les fois qu'ils avaient le bonheur d'assister à la sainte Messe, ils avaient le bonheur de communier. Mon Dieu ! (lire la suite) comment se peut-il faire que des chrétiens restent trois, quatre ou cinq et six mois, sans donner cette nourriture céleste à leur pauvre âme ? Ils la laissent mourir de misère !... Mon Dieu ! quel malheur et quel aveuglement !... ayant tant de remèdes pour la guérir et une nourriture si capable de lui conserver la santé !... Hélas ! disons-le en gémissant, l'on n'épargne rien pour un corps qui tôt ou tard sera détruit et mangé des vers ; et une âme créée à l'image de Dieu, une âme qui est immortelle, est méprisée et traitée avec la dernière cruauté !... L'Église, voyant déjà combien de chrétiens perdaient de vue le salut de leurs pauvres âmes, espérant que la crainte du péché leur ferait ouvrir les yeux, leur fit un commandement qui les obligerait de communier trois fois chaque année, à Noël, à Pâques et à Pentecôte. Mais, par la suite, voyant que les chrétiens devenaient toujours plus insensibles à leur malheur, l'Église a fini par ne plus les obliger de s'approcher de leur Dieu qu'une fois tous les ans. Ô mon Dieu ! quel malheur et quel aveuglement qu'un chrétien soit forcé par des lois à chercher son bonheur !
Que la perspective de nous racheter du péché te réjouisse, Seigneur, ne fait nul doute. Mais ton cœur souffre des péchés qui t'ont comme obligé à venir les charger sur tes épaules, et ta nature humaine éprouve de la répugnance face à cette épreuve terrible qui t'est sans cesse présente à l'esprit. Quand l'heure sera venue de passer de ce monde à ton Père (cf. Jean 13, 1), tu manifesteras clairement cette terrible appréhension de la nature humaine (lire la suite) lorsqu'elle fait l'expérience de la souffrance, physique et morale : « Père, tout t'est possible : éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14, 36). Il ne faut pas oublier, en effet, les souffrances morales, qui ne sont pas les moindres, et qui ne se présentent pas seulement lors de la Passion.
Certains pensent, Seigneur, que tu n'as souffert que deux jours, alors qu'eux, ils n'en peuvent plus de supporter leur maladie depuis des mois, des années... Pour toi, cela aurait été facile, tandis que pour eux... Comme s'il n'y avait eu, dans ta vie, que l'agonie, l'arrestation, le simulacre de procès, les moqueries d'Hérode, la brutalité extrême des soldats, la lâcheté de Pilate, la condamnation infamante à la mort sur une croix... Comme si toute ta vie n'avait été que facilité, ne t'avait demandé aucun effort. (lire la suite) « Bien que le salut soit pleinement accompli par la croix et la résurrection, la vie entière du Christ est Mystère de salut, car tout ce que Jésus a fait, a dit et a souffert avait pour but de sauver l'homme déchu et de le rétablir dans sa vocation de fils de Dieu » (Abrégé du Catéchisme de l'Église catholique, n° 101).
Il est bon et salutaire de répéter au Seigneur Jésus présent dans le tabernacle : « Seigneur, je crois fermement que c'est toi qui te trouves ici, je crois que tu es réellement présent sous les espèces sacramentelles. » D'une certaine façon, Jésus a besoin que nous le lui disions et le lui répétions. Non pour lui, mais afin que, manifestant notre foi, il nous accorde davantage de faveurs divines et nous attire plus encore à lui, à la sainteté. (lire la suite)
Dieu démasque les dieux car sa lumière met en évidence le fait que les « dieux » ne sont pas des dieux, que le pluriel de Dieu s'apparente à un mensonge. Or le mensonge renvoie à une privation de liberté, et ce n'est pas un hasard - et surtout pas une contre-vérité - si, dans la mémoire d'Israël, l'Égypte est associée à une maison aux esclaves, à un lieu de privation de liberté. (lire la suite) Seule la liberté rend libre. Là où l'utilité prime sur la vérité, comme c'est le cas dans la vérité divisée, (...) l'homme devient esclave de l'utilité et de ceux qui décident de ce qui est utile. En ce sens, il est d'abord nécessaire de procéder à une démythification qui retire aux dieux leur faux éclat et donc de leur faux pouvoir afin de les rétablir ensuite dans leur « vérité », c'est-à-dire pour mettre en lumière les forces réelles et les réalités cachées. En d'autres termes : une fois cette démythification accomplie, leur vérité relative peut et doit aussi apparaître.
Moi, j'accuse le coup. Ce n'est pas cela qui m'affecte. Vous ne pouvez pas entamer mon infinitude infinie. Mais j'éprouve quand même de la peine pour vous, dit Dieu, car en m'oubliant, en ne pensant pas à moi, vous vous privez de mes grâces. Je suis là, tout près de vous, les bras chargés de cadeaux. Ils me semblent édivents, visibles. Je ne vais tout de même pas vous forcer à les accepter. Alors si vous n'en voulez pas, c'est votre affaire. Pensez à ma déception. J'attendais un mot, un geste, un regard, un « pardon », un « je t'aime », et rien, rien. La désolation. C'est quand même fort. (lire la suite)
Je vous ai envoyé mon Fils, mon Premier-Né, en qui j'ai mis toute ma complaisance, pour qu'il donne sa vie pour vous et fasse de vous mes enfants. Puis je vous ai dépêché notre Esprit commun, « Esprit de sagesse et de d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte de Dieu » (Isaïe 11, 1), pour qu'il vous maintienne sur le bon chemin. Alors je ne comprends pas comment vous faites pour nous oublier, dit Dieu. (lire la suite) Passe encore que vous ayiez une absence de temps à autre. Ça ne serait pas bien grave. Mais je vois, moi, ce qui se passe. Et c'est un oubli massif. Même les catholiques passent l'essentiel de leur temps à m'oublier ! Il y a des exceptions, bien entendu, et pas seulement dans les monastères, et il va sans dire que je les connais bien, que nous nous connaissons très bien. Et c'est à cause de ces enfants fidèles que je retiens ma colère.