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mercredi 27 août 2008

« Je suis venu apporter le feu » (2)

« Je suis venu apporter le feu » (2)

Le recours à la très Sainte Vierge ne peut manquer. Elle est notre Mère. C'est par elle que nous avons accès à Dieu. Elle a fait à l'humanité le don de son Fils, se détachant de lui alors qu'il offrait sa vie pour nous sur la Croix. C'est auprès d'elle que nous apprenons à être des disciples fidèles de son Fils. Pour cela, nous avons besoin de purifier notre âme du péché et des restes des péchés antérieurs : (lire la suite) « Ma Mère, ma Dame : j'ai embrassé le sol, j'ai fait le signe de croix - après avoir crié notre « serviam ! » - au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et je vous ai adressé la prière « Souvenez-vous... » Je me suis distrait, puis j'ai de nouveau été en prière, et je sais que vous m'avez entendu. Ma douce Mère ! je vous invoque encore, maintenant, en écrivant sur ce papier. Vous savez bien ce dont j'ai besoin. Avant toute chose, de la douleur d'Amour : Avec des larmes ?… Ou sans les larmes ; mais il faut que j'en souffre vraiment, il faut que nous purifiions bien l'âme de l'âne de Jésus. Ut iumentum !… » (saint Josémaria, Cahiers intimes, n° 1741, du 16 juillet 1934, cité dans A. Vazquez de Prada, Le Fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva, vol. II, Paris, 2003, p. 730-731, où il est précisé en note que, depuis 1930, le fondateur se qualifiait, dans sa conversation avec Dieu, de petit âne qui veut être docile à son maître).
« Creuse chaque jour davantage la profondeur apostolique de ta vocation chrétienne. Pour que toi et moi nous proclamions ceci à l’oreille des hommes : voici vingt siècles qu’iI a institué un bureau de recrutement, ouvert à tous ceux qui ont un cœur sincère et la capacité d’aimer… Voudrais-tu des appels plus clairs que le « ignem veni mittere in terram » (je suis venu apporter le feu sur la terre), et la considération de ces deux milliards cinq cents millions d’âmes qui ne connaissent pas encore le Christ ? » (saint Josémaria, Sillon, n° 211). Ce nombre n'a cessé d'augmenter depuis lors, même si celui des catholiques est également en augmentation constante. Mais face à ce monde qui vit souvent sans Dieu ou en marge de Dieu, nous devons réagir. Après le nazisme et le communisme, nous sommes confrontés à un nouveau dragon rouge, disait Benoît XVI, faisant référence au « dragon couleur de feu » dont il est question dans l'Apocalyse (12, 3), où il s'oppose à la Femme vêtue du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête », en qui l'Église a vu la Vierge Marie. « L'idéologie du matéralisme est le nouveau dragon rouge qui nous dit qu'il est absurde de penser à Dieu et d'observer ses commandements, décrits comme passés » (Homélie, 15 août 2007).

(à suivre...)

mardi 15 avril 2008

L'intercession de Moise (3)

L'intercession de Moïse (3)

Nous avons là un exemple de ce que peut être notre prière pour les hommes de ce temps, qui vivent souvent et tournant le dos à Dieu et vautrés devant des idoles. « Aujourd'hui aussi, ce dragon (de l'Apocalypse) existe de façons nouvelles et différentes. Il existe sous la forme des idéologies matérialistes qui nous disent : il est absurde de penser à Dieu ; il est absurde d'observer les commandements de Dieu ; cela appartient au passé. Il vaut la peine uniquement de vivre la vie pour soi. Prendre dans ce bref moment de la vie tout ce que nous pouvons en tirer. Seuls la consommation, l'égoïsme, le divertissement valent la peine. (lire la suite) Telle est la vie. C'est ainsi que nous devons vivre. Et à nouveau, il semble absurde, impossible de s'opposer à cette mentalité dominante, avec toute sa force médiatique, de propagande. Il semble impossible aujourd'hui encore de penser à un Dieu qui a créé l'homme et qui s'est fait enfant et qui serait le véritable dominateur du monde. Aujourd'hui aussi, ce dragon apparaît invincible, mais aujourd'hui aussi, il demeure vrai que Dieu est plus fort que le dragon, que c'est l'amour qui l'emporte, et non pas l'égoïsme » (Benoît XVI, Homélie, 15 août 2007).
Prions comme Moïse, avec foi et humilité, et prions spécialement pour les catholiques tièdes et embourgeoisés, qui se sont écartés du droit chemin, qui ne pratiquent pas la foi qu'ils ont reçue de dieu en cadeau et en héritage, qui ne sont pas fidèles aux promesses de leur baptême. Que Dieu les prenne en pitié, pour les conduire à la sainteté conformément au dessein éternel qu'il a formé pour eux. Qu'il leur accorde la grâce de la conversion, la capacité de reconnaître leur erreur qui ne peut les conduire qu'à leur perte. Qu'attendre, en effet, du monde ? De ses mirages et de ses idoles ? Mon Dieu, ne nous en veuille pas. Ton Fils n'a-t-il pas dit avec raison : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23, 34) ? Donne-nous de revenir vers toi et de comprendre que toi seul a les paroles de la vie éternelle (Jean 6, 68), et qu'en toi seul se trouvent le pardon et le rachat.

(fin)