« Je suis venu apporter le feu » (2)
« Je suis venu apporter le feu » (2)
Le recours à la très Sainte Vierge ne peut manquer. Elle est notre Mère. C'est par elle que nous avons accès à Dieu. Elle a fait à l'humanité le don de son Fils, se détachant de lui alors qu'il offrait sa vie pour nous sur la Croix. C'est auprès d'elle que nous apprenons à être des disciples fidèles de son Fils. Pour cela, nous avons besoin de purifier notre âme du péché et des restes des péchés antérieurs : (lire la suite) « Ma Mère, ma Dame : j'ai embrassé le sol, j'ai fait le signe de croix - après avoir crié notre « serviam ! » - au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et je vous ai adressé la prière « Souvenez-vous... » Je me suis distrait, puis j'ai de nouveau été en prière, et je sais que vous m'avez entendu. Ma douce Mère ! je vous invoque encore, maintenant, en écrivant sur ce papier. Vous savez bien ce dont j'ai besoin. Avant toute chose, de la douleur d'Amour : Avec des larmes ?… Ou sans les larmes ; mais il faut que j'en souffre vraiment, il faut que nous purifiions bien l'âme de l'âne de Jésus. Ut iumentum !… » (saint Josémaria, Cahiers intimes, n° 1741, du 16 juillet 1934, cité dans A. Vazquez de Prada, Le Fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva, vol. II, Paris, 2003, p. 730-731, où il est précisé en note que, depuis 1930, le fondateur se qualifiait, dans sa conversation avec Dieu, de petit âne qui veut être docile à son maître).« Creuse chaque jour davantage la profondeur apostolique de ta vocation chrétienne. Pour que toi et moi nous proclamions ceci à l’oreille des hommes : voici vingt siècles qu’iI a institué un bureau de recrutement, ouvert à tous ceux qui ont un cœur sincère et la capacité d’aimer… Voudrais-tu des appels plus clairs que le « ignem veni mittere in terram » (je suis venu apporter le feu sur la terre), et la considération de ces deux milliards cinq cents millions d’âmes qui ne connaissent pas encore le Christ ? » (saint Josémaria, Sillon, n° 211). Ce nombre n'a cessé d'augmenter depuis lors, même si celui des catholiques est également en augmentation constante. Mais face à ce monde qui vit souvent sans Dieu ou en marge de Dieu, nous devons réagir. Après le nazisme et le communisme, nous sommes confrontés à un nouveau dragon rouge, disait Benoît XVI, faisant référence au « dragon couleur de feu » dont il est question dans l'Apocalyse (12, 3), où il s'oppose à la Femme vêtue du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête », en qui l'Église a vu la Vierge Marie. « L'idéologie du matéralisme est le nouveau dragon rouge qui nous dit qu'il est absurde de penser à Dieu et d'observer ses commandements, décrits comme passés » (Homélie, 15 août 2007).
(à suivre...)
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