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vendredi 19 septembre 2008

Faits pour aimer (1)

Faits pour aimer (1)

Je vous ai envoyé mon Fils, mon Premier-Né, en qui j'ai mis toute ma complaisance, pour qu'il donne sa vie pour vous et fasse de vous mes enfants. Puis je vous ai dépêché notre Esprit commun, « Esprit de sagesse et de d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte de Dieu » (Isaïe 11, 1), pour qu'il vous maintienne sur le bon chemin. Alors je ne comprends pas comment vous faites pour nous oublier, dit Dieu le Père. Passe encore que vous ayiez une absence de temps à autre. Ça ne serait pas bien grave. Mais je vois, moi, ce qui se passe. (lire la suite) Et c'est un oubli massif. Même les catholiques passent l'essentiel de leur temps à m'oublier ! Il y a des exceptions, bien entendu, et pas seulement dans les monastères, et il va sans dire que je les connais bien, que nous nous connaissons très bien. Et c'est à cause de ces enfants fidèles que je retiens ma colère.
Mais tant d'ingratitude... J'ai du mal à le supporter, dit Dieu. Je comprends que vous puissiez commettre des péchés de faiblesse. Votre enveloppe charnelle ne vous aide pas toujours. Mais cela m'offense quand même. Est-ce que vous ne vous en rendez pas compte ? Moi qui suis la justice même, vos injustices multiples et permanentes me blessent. Moi qui suis la miséricorde personnifiée, votre dureté de cœur m'est une insulte. Moi qui suis la pureté absolue, votre sensualité effrénée m'agresse. Moi qui suis toujours au travail, toujours actif, votre paresse m'est une provocation. Je pourrais poursuivre ainsi longtemps, car je connais plus de vertus et de vices que vous l'imaginez...
Mais il y a un point qui me sidère et qui touche particulièrement mon cœur. Voilà de quoi il s'agit : je suis le Dieu d'Amour, je suis l'Amour. Et vous ne m'aimez pas. Quand on aime, on pense que les autres aussi aiment. Quand on les aime gratuitement et aussi généreusement que moi, on s'attend à ce que les autre soient heureux et reconnaisssants et vous aiment en retour. C'est logique. Eh bien, non ! Faites le compte : combien de minutes passez-vous dans la journée à m'aimer ? Combien ? Dites-le-moi si vous n'en avez pas honte. Vous appelez ça aimer, M'aimer ?

(à suivre...)

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