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samedi 6 septembre 2008

L'annonce de la verite (1)

L'annonce de la vérité (1)

« Mon bon Jésus, puisque je dois être apôtre, il est nécessaire que tu me rendes très humble » (saint Josémaria, Sillon, n° 273). Pourquoi une telle affirmation ? Parce que, comme l'étimologie l'indique, l'apôtre est un envoyé. Être apôtre, c'est donc être envoyé par le Christ auprès des hommes pour poursuivre sa mission évangélisatrice, l'annonce de la Bonne Nouvelle du salut. (lire la suite) Jésus a lui-même choisi douze de ses disciples auxquels il « donna le nom d'apôtres » (Luc 6, 13) et, avant de remonter auprès de son Père, il leur a dit : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fil et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé » (Matthieu 28, 19-20).
L'apôtre ne parle donc pas en son propre nom, mais au nom de celui qui l'envoie. Nous parlons in nomine Domini, au nom du Seigneur Dieu qui appelle chacun à faire de l'apostolat, comme le concile Vatican II l'a souligné fort opportunément : « L'apostolat des laïcs, en effet, ne peut jamais manquer à l'Église car il est une conséquence de leur vocation chrétienne. L'Écriture elle-même montre parfaitement (voir Actes 11, 19-21 ; 18, 26 ; Romains 16, 1-16 ; Philippiens 4, 3) combien cette activité se manifesta spontanément aux premiers jours de l'Église et combien elle fut féconde » (décret Apostolicam actuositatem, n° 1). « Les chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous » (J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, 2005, p. 55).

(à suivre...)

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