Arrêts sur christianisme (75)
Le christianisme a sauvé le monde de l’angoisse. Et si nous avions à exposer la spiritualité de Newman, nous devrions insister sur la douceur de l’atmosphère où il nous transporte dès qu’il a trouvé le Christ. Ce serait le juger très mal que d’en faire un autre Kierkegaard. Il est aussi profond que Kierkegaard, mais il est plus varié que lui et il a infiniment plus d’équilibre. Sans cesse une joie chante en lui sur les sommets : c’est que la bonne nouvelle est venue.
M. Nédoncelle,
Introduction à Newman, Œuvres choisies, Paris, Aubier, 1945, p. 91, cité par H. Pasqua,
La reconstruction du christianisme. Newman et l’unité de l’agir, Genève, Ad solem, 2012, p. 21.
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