Nouvelle Histoire des Celtes
Bertrand Le Tourneau
Nouvelle Histoire des Celtes.
T 1. De l’Altaï à l’Occident : des millénaires d’Histoire
Éditions Baudelaire et librairie Daudin. Disponible à la FNAC.
Un point d’Histoire
Dans l’imaginaire collectif, la légende des Celtes et des Gaulois a pris le pas sur leur véritable histoire. Bien des poètes, bien des artistes ont forgé les mythes qui entourent ces deux peuples, confondant totalement leurs identités pourtant bien distinctes. Ainsi, l’on oublie souvent que les Celtes ne se réduisent pas aux Gaulois, qui n’en constituent qu’une infime part. Ils sont nés aux alentours de -8600, dans l’Altaï, aux frontières de l’Eurasie. Ils s’appellent Arimaspes (les « Cavaliers »), les Grecs les appelleront Celtes. Titans, Tartares et Dieux viennent prendre part à cette chronique complexe, mouvementée et colorée. Passionné et passionnant, Bertrand Le Tourneau a choisi de remonter jusqu’en -10000 pour nous conter la prodigieuse aventure du peuple celte.
Présentation de l’ouvrage
« Les Celtes ont-ils été le premier peuple européen ? »
(lire la suite) Selon les canons habituels, cette interrogation demeure en suspens. « Comment un peuple peut-il surgir de nulle part, et se trouver soudainement aux quatre coins de l’Europe » vers l’an -600, d’autant plus que « le celte est l’une des langues européennes les plus archaïques ? » En réalité, le fameux « mystère celte » de la critique est un mythe moderne. En effet, textes anciens et linguistique revisités sans idées préconçues et servis par une archéologie de terrain dynamique, permettent d’en saisir l’origine vers -8600, dans la chaîne de l’Altaï. Là commence l’Europe des Anciens, joyau de création celtique. Infatigables cavaliers, lanciers et porteurs de javelots, les Celtes dont les héros primordiaux, déifiés, s’inscrivent dans une généalogie royale en bonne et due forme, s’élancent à la conquête de l’ancien nouveau monde.
Cet ouvrage s’adresse à ceux que la nouveauté ou l’innovation à caractère scientifique ne rebutent pas, et qui ne craignent pas de revoir des notions tenues pour acquises. Car, en effet, plus que tout autre, le domaine des sciences humaines est sujet à révision. En particulier, en raison d’une cascade de circonstances d’ordre historique et idéologique, les singuliers développements les plus ancestraux du vaste monde des Celtes et autres peuples associés, de meurent non seulement largement ignorés, mais plus encore, en général insoupçonnés. C’est d’un monde quasiment perdu dont il s’agit ; les Anciens peinent déjà à en appréhender les contours, tellement il s’enracine dans une prodigieuse Antiquité de l’Antiquité.
Par suite d’un ensemble étonnant de faits, qui se conjuguent et se renforcent les uns les autres, il souffre d’un fort déficit d’identification. Plaçons en premier lieu un phénomène qui touche au concept même de la réalité existentielle des Celtes : il traverse le temps et tend à lui dénier tout droit de cité sur la scène du monde et de l’Histoire. Que ceux qui adhèrent encore à une telle conception controuvée, qui prend les allures d’un dogme intangible, évitent de se plonger dans les pages qui suivent : elles ne peuvent que les dérouter et les décevoir, car, s’appuyant sur des bases neuves, elles bousculent force idées reçues qui passent pour définitives.
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