Au chap’let citoyens (2)
La bataille de Lépante (golfe de Corinthe), le 7 octobre 1571 : les Turcs opposés à la Sainte Ligue composée de l’Espagne (Philippe II), du Saint-Siège (Pie V) et de Venise. La sainte Ligue, par sa victoire sur les Turcs, contraria l’hégémonie ottomane en Méditerranée. La récitation du chapelet permit la victoire et engagea le pape Grégoire XIII à déclarer le jour de la victoire de Lépante, fête du Rosaire. Les Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont El Alcazar de San Juan (Ciudad Real, Espagne) était la capitale du priorat de Castille, allaient soigner les blessés en portant un étendard sur lequel était peinte l’image de la Vierge de l’Alcazar de San Juan. Il récitent le chapelet devant elle, demandant protection et aide à la Sainte Vierge. Tous sont sains et saufs de la bataille. La Vierge prend alors le nom de
Virgen del Rosario. Sur le tableau de Serpotta le sénat de Venise fait inscrire : « Ce ne sont ni les armes, ni les chefs, ni le courage, qui nous ont donné la victoire, mais la Vierge du Rosaire. » L’après-midi de dimanche 7 octobre, Pie V
demande soudain à son entourage de se taire, puis, après avoir regardé par la fenêtre, s'écrie : « Courez rendre grâce à Dieu dans son église, notre armée remporte la victoire. » C'était bien le jour et l'heure où la croix triomphait dans le golfe de Lépante. Le pape tint à en immortaliser le souvenir par une commémoration annuelle de Sainte-Marie-de-la-Victoire. Son successeur Grégoire XIII changea ce titre en celui de Notre-Dame-du-Rosaire, autorisant à célébrer cette fête nouvelle dans les églises qui disposeraient d'un autel pour cette invocation.
Pensons à cette efficacité du chapelet pour la période présente.
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