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vendredi 26 décembre 2014

La Sainte Famille (3)

La Sainte Famille (3)

« Formons une couronne autour de la Sainte Vierge qui a donné la vie humaine dans la nuit de la naissance de Dieu ! Entourons la Sainte Famille ! » (Jean-Paul II, Message de Noël, 25 décembre 1980). Disons-leur que nous les aimons, que nous nous mettons volontiers, de tout cœur à leur service, s’ils le veulent bien. Et que nous ferons de notre mieux, tout en étant conscients de nos énormes limites. Pour l’heure, moi, ne possédant rien de tout ce que ces grands personnages ont remis à mon doux Jésus, totalement dépourvu de richesse personnelle, (lire la suite) je n’ai même pas un morceau de pain à offrir à mon Jésus. Je trouverai bien, en fouillant dans mes poches, un caillou ramassé parce qu’il brillait au soleil, un bout de laine vermillon qui était en trop, un morceau de bois… Mais Jésus n’en a que faire, cela ne lui servira à rien. Mais c’est tout mon trésor. Mais cela, Marie et Joseph le savent fort bien : je suis un tout petit. C’est donc qu’ils pensent à autre chose. Évidemment, ils pourraient me donner quelques piécettes pour que je fasse l’aumône et que j’apprenne la générosité. C’est ce que l’on raconte de Sacha Guitry : Enfant, il accompagne son père en promenade. Voit un mendiant aveugle et va lui donner une pièce. Son père le reprend : ce que tu as fait n’est pas bien, car tu n’as pas souri. - Mais il est aveugle ! - Ça ne fait rien. Qui sait si ce n’est pas un faux aveugle ! Mais Jésus n’a pas davantage besoin de cela. Si je n’ai rien à donner et que je dois faire un geste en faveur de Jésus, c’est que je dois donner ce que je possède le plus en propre, de plus précieux, à savoir moi-même. Et je comprends que c’est justement ce que ses parents ont fait avec leur Enfant. C’est comme cela qu’ils ont agi. Ils lui ont fait le don de leur personne, sans rien garder pour eux, sans se réserver quoi que ce soit. Ils ont pris le parti de renoncer à eux-mêmes, à toute gloire humaine (et les qualités dont Dieu les avait dotés leur auraient permis de l’acquérir sans nul doute très facilement, à moindres frais), à tout succès terrestre, pour l’aimer de tout leur cœur, de toute leur âme et de tout leur esprit (cf. Matthieu 22, 36). Or, « l’amour authentique n’est ni un sentiment vague, ni une passion aveugle. C’est une attitude intérieure qui engage tout l’être humain. C’est un regard posé sur l’autre non pour s’en servir, mais pour le servir. C’est la capacité de se réjouir avec qui se réjouit et de souffrir avec qui souffre. C’est un partage de tout ce que l’on possède, afin que personne ne soit privé du nécessaire. L’amour, en un mot, est don de soi » (Jean-Paul II, 13 février 1994). (à suivre…)

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