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jeudi 14 mai 2015

Le Psaume 2 (11)

Le Psaume 2 (11)

Fallait-il que le prince des démons, Lucifer, se méprenne pleinement sur la qualité de Jésus pour oser lui proposer un tel marchandage ! Peut-être essayait-il par-là de percer le mystère qui, il le sentait bien, entourait ce personnage, pour lui énigmatique. Mais il est des choses, des vérités essentielles, qui restent cachées « à ceux qui ont la science et l’entendement » et qui ne sont révélées qu’« aux tout petits » (Matthieu 11, 25), aux simples, tels les bergers de la Nativité et les Mages de l’Épiphanie, car « ce qui est fou pour le monde, c’est ce que Dieu a choisi pour la confusion des sages ; et ce qui est faiblesse pour le monde, c’est ce que Dieu a choisi pour la confusion de la force ; (lire la suite) et ce qui pour le monde est sans naissance et méprisable, c’est ce que Dieu a choisi ; il a choisi ce qui n’est pas, pour réduire à néant ce qui est » (1 Corinthiens 1, 27-28). Les autres ignoreront ces choses cachées tant qu’elles ne viendront pas au grand jour. Voilà donc que se manifeste Celui dont Dieu dit : « Je [t’]ai tiré des extrémités de la terre et je [t’]ai appelé de ses lointaines régions pour te dire : ‘Tu es mon serviteur, je t’ai élu et je ne t’ai pas dédaigné’ » (Isaïe 41, 9). C’est pourquoi tu peux me demander la possession de toutes les nations, elle t’est acquise, elle te revient de droit, car tu es « Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la paix » (Isaïe 9, 5). Cette promesse, le Seigneur nous l’adresse à nous aussi, car il veut que nous coopérions avec lui ni plus ni moins qu’à transformer le monde entier. La cohérence qui nous est demandée veut qu'il y ait plein accord, harmonie totale entre ce que nous pensons et croyons et ce que nous disons et faisons. Bien évidemment, nous rencontrons par moment des difficultés à y arriver. Pourtant, notre vocation nous apporte toujours toutes les grâces dont nous avons besoin. À aucun moment nous ne pouvons dire qu’il ne nous est pas possible d’y arriver. Parce que cela reviendrait à dire que nous ne pouvons pas vivre en enfant de Dieu. Or il nous a dit clairement : Dabo tibi gentes hereditatem terræ (Psaume 2, 8). Le monde nous appartient donc. Ou plus exactement il appartient à Dieu, mais nous sommes chargés de le lui reconduire : d’instaurare omnia in Christo, de tout rassembler dans le Christ (Éphésiens 1, 10), toutes choses, « celles qui sont sur la terre, comme celles qui sont dans les cieux, en établissant la paix par le sang de sa croix, par lui » (Colossiens 1, 20). Comment ? Par la sainteté de notre vie de chaque instant. En cherchant à rendre gloire à Dieu en toute chose. Et comment lui rendons-nous cette gloire constante ? En accomplissant la volonté de Dieu. Et quelle est donc cette Volonté divine envers nous ? Hæc est enim voluntas Dei : sanctificatio vestra (1 Thessaloniciens 4, 3). (à suivre…)

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