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dimanche 7 janvier 2007

Epiphanie


Épiphanie

L'Epiphanie est « l’apparition », comme l’étymologie l’indique, la manifestation de Dieu, en l’occurrence du Fils de Dieu, Jésus-Christ, aux rois mages venus d’Orient pour l’adorer à Bethléem. Cette solennité liturgique remonte aux premiers siècles. Parmi les expressions de la piété populaire auxquelles elle a donné lieu, nous pouvons citer, (lire la suite) avec la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie (n°118). :
« — l’annonce solennelle de la fête de Pâques et des principales fêtes de l’année [qui] aide les fidèles à mieux comprendre le lien existant entre l’Épiphanie et Pâques, ainsi que l’orientation de toutes les fêtes vers la solennité chrétienne la plus importante ;
— L’échange des « cadeaux de l’Épiphanie » [qui, chez nous, sont des « cadeaux de Noël » et, dans les pays germaniques, des cadeaux de la Saint-Nicolas] ; cette tradition s’inspire du récit évangélique relatant les dons offerts par les Mages à l’enfant Jésus (cf. Matthieu 2, 11) et, plus profondément, elle évoque le don fait par le Père à l’humanité tout entière en la personne de l’Emmanuel, qui est né parmi nous (cf. Isaïe 7, 14 ; 9, 6 ; Matthieu 1, 23). Toutefois, il est souhaitable que cet échange de cadeaux, à l’occasion de l’Épiphanie, conserve son caractère religieux en reliant cette tradition à l’évocation du récit évangélique : une telle référence explicite contribuera à faire de ces cadeaux un geste de piété chrétienne, et elle les détournera de certaines influences caractérisées par le luxe, le faste et le gaspillage, qui sont étrangères à l’origine de cette tradition ;
— La bénédiction des maisons, sur les portes desquelles les fidèles ont placé la croix du Seigneur, le chiffre de l’année qui commence et les initiales des noms traditionnels des saints Mages (C+M+B) [Caspard ou Gaspard, Melchior et Balthazar], qui sont aussi celles de l’expression : Christus mansionem benedicat [« le Christ bénit cette maison »], écrites avec de la craie bénite. Ces gestes, qui sont accomplis en présence de nombreux enfants accompagnés par les adultes, expriment le désir des fidèles de recevoir la bénédiction du Christ par l’intercession des saints Mages, et ils sont aussi l’occasion de recueillir des offrandes en faveur des œuvres caritatives et missionnaires ;
— Les gestes de solidarité en faveur des hommes et des femmes qui, à l’exemple des Mages, proviennent de pays lointains. Ainsi, la piété populaire suscite chez les fidèles cette attitude d’accueil cordial et de solidarité concrète à l’égard de tous hommes, qu’ils soient chrétiens ou non.
— l’aide consentie à l’évangélisation des peuples. Au niveau de la piété populaire, la connotation missionnaire très forte de l’Épiphanie s’est traduite par la multiplication d’initiatives en faveur des missions, spécialement celles qui sont liées à « l’Œuvre missionnaire de la Sainte Enfance » instituée par le Siège Apostolique [en réalité fondée à Nancy, en 1843, par Monseigneur de Forbin-Janson,et devenue pontificale en 1922];
— La désignation de saints Patrons. La coutume existe, dans de nombreuses communautés religieuses et confréries, d’assigner à chacun de leurs membres, un saint, sous le patronage duquel il sera placé durant toute l’année. »

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