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jeudi 13 novembre 2008

Le purgatoire (1)

Le purgatoire (1)

Le purgatoire est une réalité magnifique, une merveille manifeste de l'Amour et de la Miséricorde de Dieu envers ceux de ses enfants dont l'âme n'est pas totalement purifiée quand il les appelle à comparaître devant lui. Évidemment, ceux qui présument d'être saints et qui font de Dieu un « Dieu poire » en majorant sa miséricorde au détriment de la justice nient l'existence du purgatoire. Ils ont contre eux rien moins que le Catéchisme de l'Église catholique (nos 1030-1032) qui en fonde l'existence sur l'Écriture Sainte, donc sur la Parole de Dieu. Il est redoutable de s'y opposer et de la contredire...
Le purgatoire permet donc à l'âme d'achever sa purification. (lire la suite) Ce n'est certes pas une partie de plaisir. Les théologiens disent que la plus petite des souffrances y est supérieur à toutes les souffrances que nous pouvons endurer ici-bas. Ces souffrances sont tempérées par la certitude d'être admis au terme de cette purification à vivre éternellement dans la compagnie et la contemplation de Dieu.
L'Église, qui est une mère attentionnée, nous a recommandé des pratiques de piété permettant d'éviter d'aller au purgatoire ou de ne faire qu'y passer rapidement : celébration de trente messes, dites « trentain grégorien », port du scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, indulgence plénière, bénédiction in articulo mortis (à l'heure de la mort) avec indulgence plénière. Je comprends bien le souhait de saint Josémaria, le fondateur de l'Opus Dei, de sauter par-dessus le purgatoire, « à la torera », à la façon du torero qui saute par-dessus la barrière entourant l'arène.
C'est pourquoi je suis resté rêveur quand j'ai lu la réflexion de la « Madre Teresa », sainte Thérèse d'Avila, à ce sujet : « Que m'importe à moi de rester jusqu'à la fin du monde en purgatoire si par ma prière je sauve une seule âme » (sainte Thérèse d'Avila, Chemin de la Perfection, chapitre 3). C'est effectivement très généreux de sa part. Elle s'stimait bien payée de sa peine avec une seule conversion. Je me souviens de saint Josémaria disant lors de grandes réunions de catéchèse qu'il animait un peu partout, qu'il s'estimerait bien payé là aussi si une seule âme avait été poussée à aller se confesser.

(à suivre...)

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