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jeudi 25 août 2011

Saint Louis bâtisseur (2)


Saint Louis bâtisseur (2)

- Des couvents : pour les ordres mendiants ,nouvellement fondés. Il fallait achever l’église des Jacobins (dominicains), rue Saint-Jacques, et agrandir leur couvent après 1221. Il construit l’église des Cordeliers (franciscains), rue de l’Ecole-de-Médecine, en 1240. Aux Carmes, près de Saint-Paul ; aux augustins, près de la Porte Montmartre ; aux Frères de la Pénitence, près de Saint-André-des-Arts ; aux serfs de la Vierge ; près de la porte du Temple (église des Blancs-Manteaux) ; aux Frères de la Sainte-Croix, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie ; aux Trinitaires, chargés du rachat des prisonniers des musulmans, installés rue du Sommerard ; près de Cluny ; aux Chartreux (dans la maison de Vauvert – emplacement de l’Observatoire), il fait construire églises et couvents, souvent après avoir donné les terrains. A cette liste, il faudrait ajouter les couvents de femmes : les Filles de Dieu, rue Saint-Denis, les Béguines, rue Charlemagne. Œuvre au service de la culture, de la prière et de la charité, c’est-à-dire du social. (lire la suite)

- Des « Saintes Chapelles » pour garder les reliques. Celle de l’Île de la Cité, mais aussi celles de Vincennes et de Saint-Germain. Œuvre spirituelle et pastorale.

- Des « Maisons-Dieu » : déjà au XIIe siècle, elles s’étaient multipliées, mais saint Louis les fait agrandir pou reconstruire, et il en crée d’autres. On connaît son attention aux pauvres. Par lettre patente de 1227, il prend l’Hôtel-Dieu sous sa protection et l’agrandit. En 1225, il fonde les Quinze-Vingts pour trois cents aveugles, près de Saint-Honoré. Œuvre sociale considérable, née de sa charité.

- Des bibliothèques et des « collèges », dont la Sorbonne : la première bibliothèque publique de Paris est ouverte par lui au troisième étage de la sacristie de la Sainte Chapelle. En 1257, c’est lui qui donne une maison pour un collège à son chapelain, Robert de Sorbon. Le développement intellectuel de Paris lui doit beaucoup. Curés et bourgeois bénéficient de cette vie universitaire, le rayonnement de Paris aussi.

B. Violle, Paris, son Eglise, 1. Histoire, Paris, Cerf, 2004, p. 71-72.

(fin)

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