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jeudi 30 août 2007

La jeunesse s'engage (3)

Jeunesse (3)

S'engager. Ce verbe n'est pas à la mode de nos jours quand il s'agit de s'engager pour la vie, qu'il s'agisse d'une réponse à un appel de Dieu à le servir tout spécialement ou du mariage, indissoluble par nature. Il semble que les jeunes de notre temps manquent d'assurance, de confiance en eux-mêmes et en Dieu. Car, si Dieu appelle, il donne les moyens de répondre et de rester fidèle ensuite à la parole donnée. Pareillement, pour des baptisés, le mariage est élevé au rang de sacrement, (lire la suite) ce qui suppose tout un ensemble de grâces qui accompagnent les époux tout au long de leur vie et leur permet de faire face à toute éventualité.
S'engager est donc une question de foi. Et aussi le signe que l'on fréquente Dieu. Il est important, en effet, d'acquérir une connaissance de Dieu à partir de l'intimité qui naît dans la prière. « Seules la lumière de la foi et la méditation de la Parole de Dieu peuvent permettre toujours et partout de reconnaître Dieu « en qui nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Actes 17, 28). C'est ainsi seulement que l'on pourra chercher en tout sa volonté, discerner le Christ dans tous les hommes, proches ou étrangers, juger sainement du vrai sens et de la valeur des réalités temporelles » (concile Vatican II, décret sur l'apostolat des laïcs, n° 4).
Nous avons vu avec Jean-Paul II comment aborder ces réalités temporelles au cours de la jeunesse, qui est en elle-même une richesse, un trésor confié par Dieu pour vivre en harmonie avec lui, conformément à son image et à sa ressemblance qu'il a inscrites au plus profond de notre être.
« Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui » (saint Augustin, Sermon 158, 7). Si nous cultivons cette soif de Dieu, nous nous rendons alors compte qu'il vaut la peine de s'engager à le suivre. Le jeune homme riche qui s'avoue vaincu, incapable de se libérer des nombreux biens qui l'encombrent et le tiennent prisonnier, « s'en alla tout affligé » (Marc 10, 22), tout triste. Il éprouve, certes, une aspiration à quelque chose de meilleur, une inquiétude surnaturelle, qui naît en lui sous l'inspiration de l'Esprit Saint. Il veut s'engager, mais... Il y a un « mais ». Il y met des conditions. « M'engager, oui, mais pas en sacrifiant mes biens. pas en choisssant le chemin auquel Dieu m'appelle. Je ne veux pas me compliquer l'existence. »

(à suivre...)

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