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mardi 9 décembre 2008

Vocation à la sainteté (1)

Vocation à la sainteté (1)

Tout homme, mais à plus forte raison, tout baptisé est appelé à la sainteté. Il peut être certain que Dieu l'aideras à l'atteindre. C'est une certitude qui naît de la foi, car le Seigneur est fidèle à ses promesses : « Fidèle est le Seigneur : c'est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5, 24), que nous soyons gardés irréprochables pour la venue de notre Seigneur Jésus-Christ (ibid., 23).
Or, Dieu a dit qu'il restait avec nous à jamais : « Et maintenant, moi, je sera avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28, 20). De plus, l'Esprit Saint est la « force d'en haut » (Luc 24, 49) qui fait de nous des évangélisateurs. (lire la suite) En outre Dieu « ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces » (1 Corinthiens 10, 13).
Nous avons donc toutes les raisons d'être optimistes et de nous engager dans les combats qui semblent les plus insensés, car « tout est possible à celui qui croit » (Marc 9, 22). Et nous croyons en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, nous voulons croire comme celui qui croit le plus, ainsi que le désirait saint Josémaria. Et pareillement, il nous invitait à aimer comme celui qui aime le plus, à espérer comme celui qui espère le plus.
De quels combats s'agit-il ? Tout au plus une tempête, comme celle qui s'est abattue sur la mer de Galilée, alors que les apôtres du Seigneur cherchaient à gagner le rivage. Le Seigneur est allé vers eux au moment où la barque était sur le point de couler. Pas avant. Eux qui étaient pour la plupart des marins pêcheurs de métier, qui connaissaient le lac de Gennésareth comme leur poche, qui avaient déjà essuyé plus d'une bourrasque, se croient perdus. Leurs ressources humaines ne leur suffisent plus : ni leurs forces physiques qui s'épuisent, ni l'art de la navigation, pris en défaut. Humainement parlant, la situation est devenue soudainement désespérée. Ils ne s'y attendaient pas. Ils n'ont pas vu le coup venir. Et les voilà à toute extrémité.
Jésus les observe de loin, de la montagne où il s'est retiré pur prier (cf. Matthieu 14, 23), ou peut-être du rivage. Il les laisse peiner jusqu'au point de rupture. Et in extremis, au moment crucial, le voilà à côté d'eux, prêt à les secourir. Dans leur affolement et leur épuisement cette présence, loin de réconforter les apôtres, ajoute à leur confusion : "En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent pris d'effroi : « C'est un fantôme ! », dirent-ils, et ils poussèrent des cris d'effroi" (ibid., 26), qui prennent le relais des cris de panique. Comme les façons d'agir de Dieu sont déconcertantes pour notre petite cervelle... !

(à suivre...)

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