ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

mercredi 31 décembre 2008

Fin d'année et au-delà

Fin d'année et au-delà

Alors qu'une année se termine, l'an 2008 de la Rédemption, nous pouvons faire un bilan face à l'éternité qui est notre objectif final, et penser au retour du Christ qui interviendra à la « fin des temps ».
Depuis les origines de l'Église, l’attente de la seconde venue du Christ, pour établir son royaume définitif, a toujours occupé une place ce choix dans sa prière. Certains rites, actualisés après le Concile du Vatican II, ont repris une formule de la liturgie hispanique : « Toutes les fois que (lire la suite) vous mangerez de ce pain et que vous boirez de ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne glorieux du ciel. » La forme ordinaire du rite romain prévoit, entre autres acclamations après la consécration, « nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. » Nous trouvons aussi cette attente eschatologique dans certaines liturgies eucharistiques d’Orient, telle la liturgie de saint Jacques : « Nous célébrons la mémoire de sa passion vivifiante, de sa croix salvifique, de sa mort et son ensevelissement, de sa résurrection d’entre les morts au troisième jour, de son ascension, de sa place à la droite du Père, de sa deuxième venue glorieuse et terrible, lorsqu’il viendra dans sa gloire pour juger les vivants et les morts et rendre à chacun selon ses œuvres. »
Cet accord de liturgies nées dans des lieux et à des époques différents témoigne de la fermeté de l’attente chrétienne de la parousie. La pensée du deuxième avènement du Christ doit nous amener à rester vigilants, à nous tenir spirituellement prêts, sachant, avec une sagesse enracinée dans la foi, garantie des biens que l’on espère (Hébreux 11, 1) que l’Évangile est « une communication qui produit des faits et qui change la vie », parce que « celui qui a l’espérance vit différemment ; une vie nouvelle lui a déjà été donnée » (Benoît XVI, encyclique Spe salvi, n° 2). Il sait que son existence a un sens d'éternité, et que sa foi et son espérance actuelles prépatent une vie d'Amour sans fin.

Aucun commentaire: