Mission impossible (4)
Les pharaons du monde contemporain, ceux qui régentent nos peuples aujourd’hui, ne nous intimident pas et ne nous font pas peur. Ils sont la cause de nouveaux massacres d’innocents, comme en Égypte, lorsque l’ange exterminateur frappa « les premiers-nés dans le pays d’Égypte ; le premier-né de Pharaon, qui devait s’asseoir sur son trône, aussi bien que le premier-né du captif dans sa prison, et tous les premiers-nés du bétail » (Exode 12, 29) ; ou comme lorsqu’Hérode le sanguinaire « envoya tuer, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans » (Matthieu 2, 16), afin de s’assurer que le roi que venait de naître, comme les Rois Mages le lui avaient annoncé (cf. Matthieu 2, 2), était bien éliminé.
Tôt ou tard, de nouvelles « plaies d’Égypte » s’abattront sur eux. Prions pour qu’ils aient le temps et la force de se convertir au moins lorsqu’ils comparaîtront devant le vrai et l’unique Souverain du ciel et de la terre.
(lire la suite)
En attendant, pleins d’arrogance, ils disent comme pharaon : « Qui est le Seigneur pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? » Je vous réponds : Il est le créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Credo de Nicée-Constantinople). Mais cela ne leur suffit pas. « Je en connais pas le Seigneur et je ne laissera donc pas aller Israël » (Exode 5, 2). « Il ne vous suffit [donc] pas de fatiguer les hommes, que nous fatiguiez aussi mon Dieu ? » (Isaïe 7, 13).
Dieu qui « est riche en miséricorde » (Éphésiens 2, 4). « Celui qui trône dans les cieux se rit, le Seigneur se moque d’eux » (Psaume 2, 4). Écouteront-ils le prophète les presser de rendre hommage à Dieu en tremblant, « de peur qu’il ne s’irrite contre vous et que vous ne périssiez hors de la voie, car sa colère s’enflamme vite » (Psaume 2, 12).
Or donc, « qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur ne craindra point ; que contre moi s’engage le combat, alors même j’aurai confiance » (Psaume 27, 3), car « le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ? » (Psaume 27, 1). C’est un langage que les mondains ne comprennent pas, car ils vivent dans la peur permanente d’être déboulonnés par quelqu’un de plus fort qu’eux, par un concurrent, comme Hérode tremble à la simple annonce qu’un nouveau-né puisse lui disputer un jour le trône…
(à suivre…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire