Connaissance de Jésus (1)
Avant même que l'Esprit Saint ne s'empare d'eux et ne les enivre d'Amour, leur remettant en mémoire tout ce que Jésus-Christ leur avait dit (cf. Jean 14, 26), Marie, qui est l'Épouse de l'Esprit Saint, a pris comme les devants. Elle prépare cette intervention et cette action du Paraclet en découvrant plus à fond la très Sainte Humanité de Jésus indissolublement unie à sa divinité. Avec elle nous croyons en l'humanité et en la divinité de Jésus. Avec elle nous sommes prêts à suivre son Fils partout où il nous conduira et, s'il le faut, à donner notre vie pour défendre la vérité. « Personne n'a cru en Socrate au point de mourir pour sa doctrine, mais les artisans et les ignorants, non seulement ont méprisé l'opinion du monde, mais ils n'ont pas craint de mourir pour le Christ » (saint Justin,
2e Apologie 10).
J'ai fait l'expérience de ce que, après le rappel à Dieu, le 26 juin 1975, de Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei,
(lire la suite) son successeur, Alvaro del Portillo, retenu comme bienheureux par le pape François, a commencé à raconter bien des anecdotes relatives à la vie de saint Josémaria. Pourquoi Marie n'en aurait-elle pas fait autant ? Si, comme le pape Paul VI l'a dit à Mgr del Portillo, le fondateur ne vous appartient plus, mais il est le patrimoine de toute l'Église, à combien plus forte raison s'agissant de notre Seigneur venu donner sa vie en rançon pour la multitude (cf. Matthieu 20, 28) et voulant que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (cf. 1 Timothée 2, 4). Ce Dieu qui nous donne grâce après grâce (cf. Jean 1, 16) et qui nous comble de plus en plus de ses bienfaits au fur et à mesure que le temps passe. « Dieu offre toujours des cadeaux à ceux qui font partie de sa maisonnée. Plus leur amour de Dieu grandit, plus les cadeaux qu'ils reçoivent sont beaux [...]. Dieu est absolument parfait [...], alors que l'homme avance petit à petit [...]. Et Dieu ne se lasse jamais de l'enrichir de ses biens, tant que l'homme ne se lasse pas de recevoir les bienfaits de Dieu » (saint Irénée, Adversus hæreses 4, 9, 2 et 4, 7, 11).
ce rôle explicatif et illustratif de Marie est donc on ne peut plus logique et bien compréhensible. Il est même attendu, dirais-je. « Demandons à la Mère de Dieu, notre Mère, de nous préparer le chemin qui conduit au plein amour : Cor Mariæ dulcissimum, iter para tutum ! Son doux cœur connaît le chemin le plus sûr pour rencontrer le Christ » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 38). Afin de nous remplir de la Parole de Dieu, pour qu'elle devienne notre nourriture quotidienne, le moteur de notre existence, la référence de nos raisonnements, la source de notre reconnaissance envers Dieu pour tous ses bienfaits. Oui, apprenons de Marie à louer Dieu en chantant et en composant notre propre Magnificat.
(à suivre…)
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