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vendredi 8 novembre 2013

Tous égaux (1

Tous égaux (1

Les inégalités que nous trouvons dans la société sont toutes relatives, et tendent même vers zéro, aussi paradoxal que cela puisse paraître, si nous les rapportons à Dieu, qui est Infini. Nous sommes dans l’admiration face à des esprits supérieurs et à des génies qui apparaissent de temps à autre tout au long de l’histoire. Pensons à Platon et à Aristote, à Alexandre le Grand et à Lénine, à saint Augustin et à saint Thomas d’Aquin, à saint Jean-Paul II et à Benoît XVI, à Charlemagne, à saint Louis, à Napoléon et à de Gaulle, à saint Boniface, à saint Bruno, à saint Dominique, saint François, saint Ignace ou encore au saint Curé d’Ars, à Archimède, à Descartes, à Newton, à Malthus, à Einstein, à Steve Jones, etc. Tous ne sont pas également recommandables. Mais tous ont marqué leur époque, et parfois le monde de façon définitive, et sont des hommes qui se détachent nettement du lot. Certes, celui qui sait à peine lire et écrire nous semble bien inculte comparé à un Pascal. Mais qu’est-ce que Pascal face à Dieu ? Une goutte d’eau dans l’océan de l’intelligence ? Moins qu’une goutte d’eau… Il n’est presque rien si nous l’envisageons en relation avec la Sagesse infinie de notre Dieu trois fois Saint. (lire la suite)) Nos musées et nos églises sont remplis de chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture, de la mosaïque. Raphaël, Michel-Ange et tant d’autres nous éblouissent et nous nous sentons bien petits devant eux, que nous ne saurions imiter. Pourtant, là encore, la beauté à laquelle ils sont parvenus, qu’ils ont su exprimer, n’est qu’un reflet pale et jauni du Beau par essence qu’est Dieu, un vulgaire gribouillis sans consistance qu’ils n’oseraient pas même accrocher aux murs du paradis... Nous pouvons nous émouvoir et laisser notre cœur chavirer en écoutant les œuvres de Marc-Antoine Charpentier, de Claude Debussy, de Camille Saint-Saëns, d’Hector Berlioz, ou de Chopin, de Wagner, de Beethoven…, alors que notre oreille musicale n’est pas fameuse et que nous ne savons jouer d’aucun instrument. Mais qu’est-ce que tout cela face à la musique céleste qui retentit tout uniment dans la Jérusalem céleste ? Un bruit de casseroles fêlées tout au plus. Quelque chose de disharmonieux au possible. Et nous nous extasions pourtant, faute d’une meilleure expérience à venir. Nous nous esbaudissons au spectacle du Bourgeois Gentilhomme ; nous tremblons avec Henri III ; nous nous reconnaissons dans la Divine Comédie ; nous rions avec les exploits de Don Quichotte ; nous vibrons avec Guerre et Paix ; nous enrichissons notre âme avec sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, saint François de Sales, etc. Il serait aisé de poursuivre avec toutes les professions, et de penser aux Bocuse, Alain Prost, Maurice Herzog, Jules Verne, Christophe Colomb, Jeanne d’Arc, Gengis Khan, Saladin et tant et tant d’autres hommes et femmes illustres à nos yeux. Le constat reste inexorablement et nécessairement inchangé. (à suivre…)

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