ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

lundi 5 mars 2007

L’homme est bon par nature


L’homme est bon par nature


Quand nous constatons la perversité de certains êtres humains, nous en déduisons un peu rapidement que l’homme est foncièrement mauvais. C’est un jugement hâtif, qui ne regarde pas la réalité en face.
Or, il faut remonter aux origines, c’est-à-dire à la création, pour savoir de quoi il en retourne. Nous lisons au Livre de la Genèse, qui donne le récit de la création du monde et de l’homme sous une forme imagée, qu’après avoir créé l’homme et la femme, « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voilà que c’était très bon » (Genèse 1, 31). (lire la suite)
Nous avons donc là une donnée de départ absolument essentielle. L’homme est bon, comme le reste de la création, mise façon singulière. À cela vient s’ajouter une deuxième donnée, absolument fondamentale,dont l’ignorance ne permet pas de comprendre ce qu’est l’homme en vérité. Il est dit, toujours au Livre de la Genèse, que Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance (cf. Genèse 1, 27 et 5, 1). Or, « Dieu seul est bon, » fait remarquer Jésus-Christ (cf. Luc 18, 19), c’est-à-dire qu’il est la Bonté par essence, en lui-même. Dieu « est » chacune de ses perfections.
Du fait de cette ressemblance avec Dieu, la bonté est donc un élément constitutif de l’être humain. L’homme est bon par nature. Ce qui fait qu’il n’agisse pas toujours bien, qu’il ne soit effectivement pas bon dans tous ses actes, et qu’il puisse se tromper de bonté dans le bien qu’il recherche en toute chose, c’est la réalité du péché originel, de la faute commise aux origines de l’humanité par Adam et Ève (cf. Genèse 3, 1-24). C’est cela et cela seul qui l’explique.
Ce péché n’a pas corrompu entièrement et irrémédiablement la nature humaine. Non ! L’homme reste capable de bonté, il peut œuvrer bien faire le bien et, surtout, il conserve son orientation radicale vers le Bien qu’est Dieu, son aspiration au Bien, à Dieu. « Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand irai-je contempler la face de Dieu ? » (Psaume 42, 3).

Aucun commentaire: