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samedi 24 janvier 2015

Le jeune homme riche (2)

Le jeune homme riche (2)

Il convient donc de formuler souvent cette question, « Seigneur, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle en partage ? » dans notre prière, en toute sincérité, parce que ce n'est qu'en demandant et en insistant que le Seigneur se fait connaître et nous fait connaître ce qu'il attend de nous. Celui qui ne demande pas reçoit peu. Nous avons été créés par Dieu, à son image et à sa ressemblance, pour cela : pour aller au ciel vivre en sa présence éternellement. En nous créant, Dieu a fait de nous ses enfants : il a comme imprimé dans notre nature la filiation divine. C’est une grande réalité, qui commande ou devrait commander toute notre vie. Je ne peux pas agir seulement en tant qu’homme, mais en tant que fils de Dieu. Es-tu fier d’être enfant de Dieu ? Reconnaissant d’être enfant de Dieu ? Désireux de vivre en enfant de Dieu ? (lire la suite) Cette filiation divine est un roc sur lequel appuyer toute notre vie, l’ensemble de nos actions, aussi bien notre travail que notre apostolat, notre vie de famille que nos loisirs, et même pour rectifier nos erreurs et revenir promptement à Dieu notre Père. Le jeune homme qui se présente devant notre Seigneur est instruit, cultivé. Il croit en l’éternité. Il connaît les Écritures. Il veut connaître la voie pour gagner la vie éternelle. La foi en est la porte d’accès. Il n’en est pas d’autre, mais elle est la sortie vers l’infini de Dieu. Comme en d’autres circonstances, Jésus va solliciter la foi de son interlocuteur. Jésus lui dit : « Pourquoi m'interroger sur ce qui est bon ? Il n'y en a qu'un à être bon. Mais si tu veux entrer dans la Vie, observe les commandements » (v. 17-18). Serva mandata, tous les commandements de Dieu et pas seulement les Dix commandements. Tous, c’est-à-dire tout ce que Dieu demande à chacun de nous en fonction de ses conditions personnelles, de l’évolution de sa vie. « Lesquels ? » dit-il (v. 18). Jésus lui dit : « Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, tu ne voleras pas ; tu ne porteras pas de faux témoignage ; honore ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (v. 18-19). Cette énumération des commandements ne satisfait pas le jeune homme, car, peut-il répondre en toute sincérité, « tout cela je l'ai observé. Que me manque-t-il encore » (v. 20) ? Il se rend compte qu'il lui manque quelque chose d'autre que les commandements. C'est pourtant déjà pas mal. Ce serait formidable si nous pouvions en dire autant, si nous étions en mesure de faire cette même réponse. Et si ce n'est pas depuis notre enfance, du moins depuis un certain temps. (à suivre…)

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