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mardi 6 janvier 2015

Maternité de Marie (6)

Maternité de Marie (6)

C’est pourquoi j’insiste : Monstra te esse Matrem. Sous toutes les formes nécessaires, de toutes les façons utiles à mon âme, cette âme qui, en dernière instance, porte un reflet de la beauté et de la sainteté de votre fils premier-né, Jésus-Christ notre Seigneur. Cette âme qui est la demeure de votre divin Époux, le Saint-Esprit, et, avec lui du Père et du Fils, et donc votre propre habitacle. (lire la suite) Vous saurez me guider d’une main de fer dans un gant de velours, je n’en doute pas. Je vous en conjure, ô Mère, car je ne veux pas, je ne veux plus être de ceux qui répondent à la question de Pilate : « Que ferais-je de celui que vous appelez le roi des Juifs ? » (Marc 15, 12), par ce cri atroce qui, plus qu’un cri, est une véritable clameur de rébellion, insistante, réitérée : « Cruficie-le ! » (Marc 15, 13), mets-le en Croix. Ayez pitié de nous qui avons recours à vous. Un recours peut-être timide par instants, car la conscience de nos incartades nous fait honte et nous freine. Mais vers qui d’autre nous tourner ? Que ferai-je sans vous, puisqu’il est entendu une bonne fois pour toutes que toutes les grâces doivent passer par vous, par une volonté inamissible de votre divin Fils ? Emportez-moi avec votre Fils loin des démons qui s’en prennent à vous et voudraient vous perdre tous les deux, et moi avec vous (cf. Apocalypse 12, 3-6). Emportez-moi loin des nouveaux Hérode qui veulent faire périr l’enfant (cf. Matthieu 2, 13) que je suis. J’ai confiance en vous qui avez écrasé la tête du serpent infernal (cf. Genèse 3, 15). S’il renaît, tel l’hydre à dix têtes, et s’il vient menacer la paix et la fidélité de mon âme, écrasez-le de nouveau, massacrez-le de bon cœur et ainsi, avec vous et avec notre Seigneur, nous serons vainqueurs, et vainqueurs jusqu’au bout, jusqu’à recevoir « la couronne de la justice que m’accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge – votre Fils en personne – et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition » (2 Timothée 4, 8). (fin)

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