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vendredi 3 octobre 2008

Eucharistie et esperance (1)

Eucharistie et espérance (1)

Il est bon et salutaire de répéter au Seigneur Jésus présent dans le tabernacle : « Seigneur, je crois fermement que c'est toi qui te trouves ici, je crois que tu es réellement présent sous les espèces sacramentelles. » D'une certaine façon, Jésus a besoin que nous le lui disions et le lui répétions. Non pour lui, mais afin que, manifestant notre foi, il nous accorde davantage de faveurs divines et nous attire plus encore à lui, à la sainteté.
Placés, physiquement ou en esprit, devant le Saint-Sacrement, nous disons : (lire la suite) Je le crois, même si je ne peux pas le comprendre, et surtout parce que je ne peux pas le comprendre. Seule la foi peut m'amener à le dire et à le reconnaître. À te le répéter. Savoir que tu attends que je te le dise a quelque chose de surprenant. Et tu attends aussi de nous que nous venions te rendre visite de temps à autre, et que nous en profitions pour te redire : Seigneur, je crois que tu es ici présent ! Je t'adore ! Je t'aime ! Oui, je veux bien t'aimer du fond de mon cœur. Je voudrai y arriver, mon Dieu, parce que toi, tu m'aimes sans réserve, sans restriction.
Je crois, j'aime et j'espère. J'espère en toi, mon Dieu. Et j'ai toutes les raisons d'espérer, puisque tu m'as prouvé au plus haut point que tu m'aimes en mourant pour moi sur la Croix. Si tu m'es venu en aide de la sorte, comment pourrais-je douter un seul instant que tu viendras me secourir quand j'en aurai besoin ? Comment en douter puisque ce secours m'est constamment offert dans les sacrements, notamment dans celui qui est le sommet de toute la vie chrétienne, qui est le plus sublime de tous, le sacrement de ta présence réelle parmi les hommes : l'Eucharistie ?
Tu as établi ta demeure parmi les hommes (cf. Apocalyspe 21, 3). Parmi les hommes et, mieux encore, chez les hommes, dans l'âme de ceux qui ne te ferment pas la porte, mais qui l'ouvrent toute grande, ou ne font simplement que l'entrebailler. Cela te suffit pour entrer et te mettre à servir, comme tu l'as fait pour tes apôtres, non seulement en leur lavant les pieds (cf. Jean 13, 4-11), mais jour après jour, sans qu'ils s'en rendent compte, dans les moindres aspects de la vie que tu partageais avec eux. Que de renoncements, que de mortifications cachées pour rendre la vie plus agréable pour les Douze, comme pour les soixante-douze disciples envoyés en mission (cf. Luc 10), pour les former également, en les acceptant tels qu'ils étaient, avec des défauts qui ne manquaient pas se manifester souvent...

(à suivre...)

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