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jeudi 21 mai 2009

La confiance en Dieu (2)

La confiance en Dieu (2)

Tu prends fait et cause pour nous. Et tu dis : « Je chercherai celle (des brebis) qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée ; je panserai celle qui est blessée, et je rendrai force à celle qui est infime » (Ézéchiel 34, 16). Cela reste subordonné toutefois à notre réponse, au fait de nous laisser trouver, ramener, panser et fortifier. Car autrement, « celle qui s'épaissit et s'endurcit, je la détruirai » (Ibid.).
Gloire à toi, Seigneur, Dieu de l'univers. Sois béni pour ta grande bonté. Sois loué éternellement. Et donne-moi ta grâce pour que je me laisse façonner par ton Amour. (lire la suite) Seigneur, tu as rempli de joie le cœur de tes disciples en même temps que tu remplissais de confusion les gardes préposés à ton Saint Sépulcre (cf. Prières des Laudes, lundi de Pâques). Je te demande de confondre encore tous ceux qui prétendent s'opposer à la manifestation de ta toute-puissance : « Daigne confondre les ennemis de ta Sainte Église, nous t'en prions, écoute-nous ! » (Litanies). Je sais que tu aimes nous entendre t'adresser cette demande. Ils ne peuvent rien contre toi. Mais contre nous, ils possèdent toute la force de tous les diables. Et c'est beaucoup.
Mais nous sommes avec toi. Et cela nous donne une joie immense et l'assurance que tu l'emportes contre les forces du mal. « Tu vaincras par ce signe ! » celui de la Croix. C'est fait ! La victoire est remportée, définitivement. Elle n'est pas à attendre. Elle est là. Sur la Croix. À l'autel. « J'irai à l'autel de Dieu, au Dieu qui est ma joie et mon allégresse » (Psaume 43 (42), 4).
« Ils n'auront pas à rougir ceux qui se fient à toi » (Daniel 3, 40). « Non, aucun de ceux qui espèrent en toi ne sera confondu » (Psaume 25 (24), 3). Quelle assurance ! Quelle paix ! Quelle consolation aussi. Avec toi, Seigneur, aucune hésitation, nul doute à avoir. Tu me guides nécessairement sur le droit chemin. Tu n'es que prévenance et bonté à mon égard.
Quand je reste auprès de toi, il y a « dans mon cœur comme un feu dévorant, se pressant dans mes os » (Jérémie 20, 9), et je comprends bien que c'est le feu de ton Amour, la chaleur d'amitié que ta compagnie dégage, une chaleur fusionnelle.
Et je vois, je redécouvre, que tu es toujours disponible, que tu attends que je prête attention à toi pour déverser ta grâce dans mon cœur. « Je me laisserai trouver par vous », as-tu dit (Jérémie 29, 14). Dès qu'on te cherche, on te trouve. Parce que tu n'es pas un Dieu lointain. Comme je suis heureux de t'avoir pour Dieu et de te connaître, bien qu'imparfaitement. Je suis fier de toi. Et je veux que l'on proclame que tu es le vrai Dieu. Écoutons ce que proclame un païen : « Que dans l'étendue de mon royaume on craigne et on tremble devant le Dieu de Daniel ; car il est le Dieu vivant, qui subsiste à jamais ; son royaume ne sera jamais détruit et son empire n'aura jamais de fin » (Daniel 6, 27).

(fin)

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