Le regard de Joseph sur Marie (3)
Le regard de Joseph sur Marie (3)
« Celui qui acquiert une femme commence par là ses acquisitions, une aide semblable à lui et une colonne d'appui » (Ecclésiastique 36, 26). Joseph ne cesse de rendre grâce à Dieu d'avoir fait la connaissance d'une fille comme Marie, qui n'a pas son pareil, il en est bien persuadé. Elle est resplendissante comme le soleil, parée de tous les ornements des vertus célestes. Une vraie fille de Sion. Un inestimable cadeau de Dieu. « Je ne la mérite pas, se dit Joseph, mais puisque tu me l'as fait rencontrer, Seigneur, je l'accueille avec empressement et, en la prenant sous mon toit, (lire la suite) je dresse une tente en ton honneur. Vraiment, magnifique es-tu, tois qui fais de telles merveilles ! « Que tes œuvres sont nombreuses, Yahvé ; tu les as toutes faites avec sagesse (...). Voici la mer, grande et vaste en tous sens » (Psaume 104 (103), 24-25).Marie et Joseph se voient et se fréquentent. C'est toujours trop rapide, trop peu, trop court pour Joseph. Pour Marie aussi, même si sa proximité de Dieu est pour elle source de délices constants. Mais ils sont d'un autre ordre.
Joseph ne cesse de percevoir des nuances nouvelles dans tous les talents de sa future. Il s'étonne qu'il soit possible d'atteindree un tel degré de perfection. Cela l'aiguillonne et le stimule constamment à améliorer sa propre conduite.
Par Marie, Dieu semble lui dire : « Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vosu de mes produits » (Ecclésiastique 24, 18). Des flots de paroles ne sont pas nécessaires. Pas plus que des manifestations impulsives de leur amour. D'un regard, d'un mot ils se comprennent et se respectent. Chacun se sait aimé de l'autre et cela lui suffit. Chacun sent son âme se remplir davantage de Dieu et cela le réjouit. « Comme la vigne j'ai poussé en grâce, et mes fleurs ont donné des fruits de gloire et de richesse » (Ecclésiastique 24, 17).
(à suivre...)
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