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vendredi 1 mai 2009

Le regard de Joseph sur Marie (1)

Le regard de Joseph sur Marie (1)

Quel pouvait bien être le regard de sur JosephMarie, son épouse ? En présence d'une femme aussi belle, dont la sainteté spirituelle rejaillissait sur le port et la prestance naturelle.
Car, plus que toute autre qualité, c'est bien la sainteté de Marie qui a séduit Joseph, rejoignant au plus profond de lui-même sa propre aspiration à la perfection. Ils se sont donc très vite entendus et compris. La connivence (lire la suite) était parfaite entre eux. Ils sont tombés d'accord sur le fait que l'essentiel pour eux consistait à accomplir la Volonté du Béni. C'est ce qu'ils se sont proposé en se mariant.
Plus il observe Marie, plus Joseph se persuade que Dieu lui a envoyé un cadeau sans pareil, inestimable. Marie surclasse toutes les femmes qu'il peut voir à Nazareth, tant par sa finesse intérieure que par son abord très humain, emprunt d'humilité et de grande bonté.
Joseph contemple Marie et ne se lasse pas de considérer semblable créature qui est un pur reflet de son Créateur. Auprès d'elle, il se sent proche de Dieu. Lui parler, l'écouter, ou tout simplement rester côte à côte a quelque chose de divin qui n'étanche pas sa soif d'absolu, mais dont il s'imprègne, car il se rend compte qu'il devient davantage lui-même, que des profondeurs de son être montent et se développent des qualités qui y étaient enfouies à l'état de germe. Elle lui apparaît « telle la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuages, étincelant » (2 Samuel 23, 4).
C'est le rayonnement des âmes saintes, dont la seule présence donne envie de faire quelque chose de plus pour Dieu, de prier, dont la proximité est un vecteur de l'amour de Dieu. « Mon souvenir est plus doux que le miel, et ma possession plus douce que le rayon de miel » (Ecclésiastique 24, 19), peuvent-ils se dire l'un à l'autre. J'ai personnellement perçu cet effet bienfaisant au contact de saint Josémaria, qui nous projetait vers les hauteurs de la sainteté, faisait naître en nous des désirs sincères de lutte spirituelle. Et il n'était qu'un pécheur, bien qu'un pécheur aimant Jésus à la folie, comme il le disait lui-même.

(à suivre...)

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