Émerveillés de la messe
Émerveillés
de la messe
Sortant
de célébrer la Saint-Josémaria dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, à
l’occasion de l’année jubilaire de cette
cathédrale, dont la première pierre a été posée 850 ans plus tôt, en
1263, au sortir de cette messe donc, les participants étaient émerveillés et
enthousiasmés, fortifiés dans la foi. La vénération de la Sainte Couronne de
notre Seigneur Jésus-Christ en avait été un point d’orgue exceptionnel.
Le
faste, la solennité, le bon ordonnancement du rite, le jeu des couleurs,
l’harmonie des chants, la puissance des orgues, les volutes d’encens aspirées
vers les voûtes, tout contribuait très certainement au recueillement, à la
prière et à la réception fructueuse des fruits du saint Sacrifice.
Mais
le Christ « est le même hier et aujourd’hui ; il le sera
éternellement » (Hébreux 13, 8). Et, dans chaque messe, c’est le Christus totus, le Christ qui s’offre
tout entier à son Père, et notre Père, pour nous tous et pour tous les hommes.
Le Sacrifice est le même, que le temple soit comble ou qu’un seul acolyte
assiste le célébrant.
Notre
participation quotidienne à la messe ne devrait-elle pas susciter en nous un
engouement identique, un même émerveillement, une joie semblable, un égal
enthousiasme et l’assurance d’avoir rencontré le Dieu « qui est ma joie et
mon allégresse » (Psaume 43, 4) ?
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