Évangile, porte du salut (2)
Or, les commandements de Dieu, ce ne sont pas uniquement ceux que le Seigneur Tout-Puissant a remis à Moïse sur le Sinaï et qui composent les deux Tables de la loi. C’est tout son enseignement qui nous trace un style de vie propre à ses disciples, aux vrais enfants de Dieu. Il forme un bloc, une unité, dont nous ne pouvons pas retrancher le moindre aspect.
Et si nous ne retenons pas l’enseignement des Évangiles et la prédication apostolique pour les mettre en pratique, alors « vous auriez cru en vain » (1 Corinthiens 15, 2), précise encore saint Paul. Et alors, « votre foi est sans effet, vous êtres encore dans vos péchés » (1 Corinthiens 15, 17), ce qui serait désastreux. « Si c’est seulement pour cette vie que nous avons mis notre espoir dans le Christ, nous sommes les plus malheureux des hommes » (1 Corinthiens 15, 19).
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Mais l’Évangile n’a rien d’une doctrine en pâte de guimauve. Il est fait pour des hommes pleinement hommes, virils, et pour les femmes fortes, qui s’attaquent aux vrais problèmes, les prennent à bras le corps. Nous sommes entièrement heureux quand nous avons mis notre foi dans le Christ. Il n’est pas un homme quelconque, mais le Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai homme, qui a donné sa Vie pour que nous puissions accéder à la vie éternelle. Nous, « nous prêchons un Christ mis en Croix, scandale pour les Juifs, folie pour les païens ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1, 23-24). Et nous prêchons également « que le Christ est ressuscité d’entre les morts » (1 Corinthiens 15, 12).
Pour cela, il a fallu qu’il passe d’abord par la mort sur la Croix, qu’il fasse de cette Croix la clef d’accès au paradis. Qu’il nous la laisse avec cette finalité, qui transforme totalement notre existence et lui donne une coloration et une dimension nouvelles. La coloration de l’Amour de Dieu et la dimension verticale, qui nous extirpe du monde purement matériel. « Voici la grande révolution chrétienne : convertir la douleur en une souffrance féconde ; faire d’un mal, un bien. Nous avons dépouillé le diable de cette arme… : et, avec elle, nous conquérons l’éternité » (saint Josémaria, Sillon, n° 887). Le mal qu’est la Croix est devenu l’arme suprême du Salut.
(à suivre…)
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