La sincérité (1)
Jésus nous demande de réfléchir, à l'aide d'une parabole : « Que vous en semble ? Un homme avait deux fils. Abordant le premier, il lui dit : « Mon fils, va travailler aujourd'hui dans la vigne. Il répondit : « Je ne veux pas » ; mais par la suite, s'étant repenti, il y alla » (Matthieu 21, 28.30). La demande de son père n'est pas du goût de son fils. Celui-ci avait envie de se reposer, il était occupé à une autre tâche ou, tout simplement, il n'avait pas envie de se fatiguer et de travailler à ce moment-là. Il n'éprouve pas de goût pour
(lire la suite) ce qui constitue souvent son occupation. Mais la vigne ne peut pas attendre, il faut s'en occuper, aujourd'hui aussi. Et il le sait. Il a dit « non », mais il se ravise, « s'étant repenti ». Le texte latin dit paenitentia motus, poussé par un esprit de pénitence, c'est-à-dire regrettant profondément sa réponse précipitée. Il se rend compte qu'il a agi par égoïsme. Et il s'en veut d'avoir été aussi irréfléchi, aussi primaire. « La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d’une douleur et d’une tristesse salutaires que les Pères ont appelées animi cruciatus (affliction de l’esprit), compunctio cordis (repentir du cœur) (cf. Concile de Trente ; Catéchisme du concile de Trente).
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