Simplicite (1)
Simplicité (1)
Des problèmes d'informatique dus à un violent orage m'ont contraint à suspendre provisoirement la publication de textes. Veuillez m'en excuser.Quand nous pensons à Dieu, à la fois unique et en trois Personnes distinctes, au fait qu'il est le Créateur du ciel et de la terre, des anges et des hommes, nous avons peut-être du mal à imaginer que Dieu est simple et non complexe. Et pourtant la simplicité est un attribut de Dieu, et même le plus beau, qui marque le fait qu'il n'existe pas de division en Dieu, qu'il n'est pas composé, par exemple qu'il n'est pas composé d'esprit et de matière comme nous : dès que l'âme quitte notre corps, celui-ci cesse de vivre. (lire la suite)
La simplicité est en relation étroite avec la véracité. Celui qui vit dans le vrai, qui dit la vérité, évite toute complication et les embrouilles que fait naître la duplicité. Le double langage, le mensonge, les cachotteries ne font que compliquer la vie, sans compter que celui qui en est l'auteur perd tout crédit aux yeux des autres.
Dieu est Simple et Vrai. C'est ce que révèle la Sainte Écriture, inspirée par lui, par le Saint-Esprit. Jésus-Christ affirme qu'il est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6). Dieu est « le vrai Dieu » (Jérémie 10, 10). Il « est véridique » (Romains 3, 4). Nous pouvons donc faire pleinement confiance à Dieu. C'est pourquoi nous affirmons dans l'acte de foi que Dieu « ne peut ni se tromper ni nous tromper ». Ceci explique que la Sainte Écriture tout entière, l'Ancien et le Nouveau Testaments, dans la moindre de ses expressions, est inspirée par le Saint-Esprit et possède la propriété de l'inerrance : aucune erreur ne se trouve en elle. « La Sainte Écriture, c'est la parole de Dieu en tant qu'elle est consignée par écrit sous l'inspiration de l'Esprit divin » (concile Vatican II, constitution dogmatique sur la Révélation divine Dei Verbum, n° 9). « On doit maintenir comme affirmé par le Saint-Esprit tout ce qu'affirment les auteurs inspirés ou hagiographes, il s'ensuit qu'on doit confesser que les livres de l'Écriture enseignent nettement, fidèlement et sans erreur, la vérité telle que Dieu, en vue de notre salut, a voulu qu'elle fût consignée dans les Saintes Lettres » (Ibid., n° 11 ; le texte conciliaire renvoie ici à saint Augustin, Comment. litt. de la Genèse, 2, 9, 20 et Lettre 82, 3 ; saint Thomas d'Aquin, La Vérité, q. 12, art. 2, C. ; concile de Trente, session IV, Les Écritures canoniques ; Léon XIII, encyclique Providentissimus ; Pie XII, encyclique Divino afflante Spiritu).
(à suivre...)
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