Dieu rend à chacun selon ses œuvres (4)
Dieu rend à chacun selon ses œuvres (4)
Si nous y pensions ne serait-ce que deux secondes, nous agirions bien différemment, nous aurions davantage souci du vrai bien, non des vanités de ce monde, mais de ce qui permet de nouer des liens d'amitié infrangible avec Dieu. Certains ricanent en entendant parler de « vanités ». Pauvres gens. Oublient-ils qu'ils tombent facilement en disgrâce, malgré tous les équilibres imposés à leur conscience ? Ou qu'un revers de fortune les guette au détour des ans ? Quand ce n'est pas la maladie, la décrépitude, l'accident et, inexorablement, la mort ? (lire la suite) Malgré toutes les protestations, les gens ne sont guère réalistes ni objectifs. Ils se créent un monde artificiel, une sorte de bulle. Mais le tribunal de Dieu est à deux pas. Et quand il y convoque, aucune résistance, aucun retard n'est possible.On y va avec ses dossiers. Le dossier des bonnes œuvres et celui des mauvaises. Quelle tête allons-nous faire ? Chanter Jésus-Christ et la très Sainte Vierge, et mettre notre confianec en eux ? Nous enflammer de colère et prétendre trouver de bonnes justifications à tous nos errements ? Pourquoi les gens ne regardent-ils pas la vie en face ?
Regarder la vie en face, c'est se rappeler qu'elle ne dure qu'un temps, et que nous devons être prêts pour le « grand oral ». La convocation partaît au « J.O. » et est exécutable séance tenante. Chaque jour, chaque matin, notre nom peut figurer au « J.O. ». Il n'y a pas moyen de le savoir avant. Mais cela viendra. Je ne peux pas vivre comme si le « J.O. » n'existait pas. Car il existe ! Il est tout ce qu'il y a de plus officiel, comme son nom l'indique.
Ils ne le regardent pas en face, parce qu'ils se livrent à leurs plus bas instincts, au point d'en être totalement esclaves, prisonniers des milieux qu'ils fréquent. Ils ne le regardent pas en face parce que, tout intelligents qu'ils soient, ils ne prennent pas le temps de s'arrêter et de réfléchir : ils vendent leur âme au diable qui se charge très vite de l'anesthésier pour qu'ils ne fassent pas machine arrière. Ils ne la regardent pas en face parce qu'ils contemplent éperdument leur nombril et font semblant de croire dur comme fer à la nouvelle théorie qu'ils ont élaborée et qui est censée remplacer définitivement toutes les précédentes, car c'est la seule « valable », l'unique ! Que de prétention ridicule, que d'orgueil et de sottise derrière une telle attitude ! L'histoire ne leur a donc rien appris ! Il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Il n'y a pas non plus de pire aveugle que celui qui ne veut pas regarder la vérité telle qu'elle est.
(à suivre...)
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