Fidélité à l'Église
Fidélité à l'Église
Quitter l’Organisme qui est porteur de l’information créatrice, c’est se condamner soi-même à la mort, et d’abord à la stérilité. Le réalisme ontologique de la doctrine de l’Église, Corps dont Ieschoua est le principe d’information, la Pensée informatrice, est inscrit dans ces textes [Is 5, 1 ; Jr 2, 21 ; Osée 10, 1 ; Romains 12, 5 ; 1 Corinthiens 10, 17 ; 12, 13.20.27 ; Éphésiens 1, 23 ; 4, 4.12.16 ; 5, 30 ; Colossiens 1 , 18]. On ne peut bien comprendre ce réalisme ontologique que par analogie avec l’ordre biologique. Et c’est pourquoi Ieschoua prend presque toutes ses analogies, pour enseigner l’ontologie et l’ontogenèse du royaume de Dieu, dans l’ordre biologique. L’inintelligence, ou la méconnaissance, du réalisme de l’ontologie du royaume de Dieu en formation, qu’est l’Église, provient, (lire la suite) en partie, d’une ignorance de ce que sont les lois de la vie. On s’imagine parfois que l’Église est une réalité d’ordre juridique, ou conventionnel. On traite par exemple des problèmes d’autorité dans l’Église et d’obéissance comme s’il s’agissait de questions d’ordre juridique. On n’a pas compris qu’il s’agit de bien autre chose. Il s’agit d’une réalité qui a un statut ontologique propre, et la meilleure analogie pour comprendre les problèmes posés par cette réalité nouvelle qu’est l’Église, c’est encore l’ordre biologique qui la fournit, surtout aujourd’hui avec la meilleure connaissance que nous avons de ce qu’est l’information génétique.Claude Tresmontant, L’Enseignement de Ieschoua de Nazareth, Paris, Seuil, 1970, p. 188.
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