Religions et puissance publique en France
Religions et puissance publique en France
Lors d'un Colloque sur « Religions et puissance publique en France », organisé dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, le 17 déembre 2008, Mme Michèle Alliot-Marie, minsitre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, a déclaré, entre autres, que « comme vous le savez, la place et le rôle de la foi au sein de la société constituent, en France, un enjeu de la plus haute importance, au cœur de notre pacte républicain. La laïcité est une valeur cardinale de notre pays. Articulée autour de trois idées force qui demeurent imbriquées par des liens indissolubles - la liberté de conscience, la liberté de pratiquer le culte de son choix ou celle de ne pas croire, et enfin l'égalité en droit de tous les citoyens -, la laïcité n'est pas le reniement (lire la suite) ou le cantonnement des religions. Elle n'est pas une option spirituelle particulière mais la condition de l'existence même de toutes les options. De même, elle n'est pas et ne saurait être une entreprise de nivellement où tout se vaudrait, tout serait égal. Elle est la condition du respect des choix personnels les plus profonds dans une société ouverte où histoire et patrimoine ont pu être, en partie, forgés par les grandes traditions spirituelles ou religieuses. (...)C'est le sens pratique de la laïcité que les pouvoirs publics en France appellent de leurs vœux et qui figurait, bien que cela ne soit guère rappelé par les commentateurs, dans la loi du 9 décembre 1905. (...) »
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