L'espérance chrétienne
L'espérance chrétienne
Le Psaume responsorial (121/122) et la deuxième Lecture (1 Jean 3, 1-2) ouvrent nos cœurs par l'émerveillement de l'espérance, à laquelle nous avons été appelés. Le Psalmiste nous la fait chanter comme une hymne à Jérusalem, en nous invitant à imiter spirituellement les pèlerins qui « montaient » vers la ville sainte et, après un long chemin, parvenaient remplis de joie à ses portes : « J'étais joyeux que l'on me dise : / Allons à la maison de Yahvé ! / Enfin nos pieds s'arrêtent / dans tes portes, Jérusalem » (Psaume 121, 1-2). Dans sa première Lettre, l'Apôtre Jean l'exprime en nous communiquant la certitude, mêlée de gratitude, d'être devenus des fils de Dieu et en même temps en nous rappelant l'attente de la pleine manifestation de cette réalité : « Bien-aimés, dès maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté... Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est » (1 Jean 3, 2). Vénérés et chers frères, l'âme tournée vers ce mystère de salut.Benoît XVI, Homélie, 11 novembre 2005.
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