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vendredi 25 septembre 2009

L'Eucharistie (3)

L'Eucharistie (3)

Les anges, a fortiori, sont incapables d'accomplir un tel exploit. D'ailleurs, ils sont de beaucoup inférieurs en sainteté à la très Sainte Vierge, qui est aussi leur Reine, qu'ils vénèrent et révèrent. Alors, effectivement, aurions-nous deux cents anges, qu'ils ne pourraient nous absoudre. À vrai dire, nous les avons, et bien plus que par centaines. Ils sont là, autour de nous, par légions. L'espace en est tout occupé.
Mais un ange peut toujours dire ; « Ceci est mon corps », il ne s'ensuivra rien du tout. En réalité, pour lui, cela n'aurait guère de sens, car il est un être purement spirituel. Il ignore de facto ce qu'est « avoir un corps ».
Le prêtre, lui, (lire la suite) prononce les mêmes mots et, sur-le-champ, le Christ fait irruption à l'autel. Il devient présent. « Ceci est mon Corps… », et Jésus s’est immolé, se cachant sous les espèces du pain. Maintenant il est là, avec sa Chair et avec son Sang, avec son Âme et avec sa Divinité : de la même manière que le jour où Thomas mit ses doigts dans les Plaies glorieuses » (saint Josémaria, Sillon, n° 684). Pareillement, ni plus ni moins. Jésus-Christ, qui est « le même hier, aujourd'hui et pour les siècles » (Hébreux 13, 8). Le Jésus de toujours, le Jésus éternel, immense et tout-puissant.
Le prêtre nous apporte le plus grand des cadeaux, Dieu en personne, fait homme et devenu nourriture de vie éternelle (cf. Jean 6, 51). Et il le laisse dans le tabernacle, pour qu'il puisse être porté en « Viatique » aux mourants, et pour que nous puissions venir l'adorer, lui tenir compagnie : « Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation » (Matthieu 26, 41). Il est réellement présent, le Jésus d'il y a deux mille ans, le Jésus de toujours. « Néanmoins, en bien des occasions, tu passes au loin sans esquisser ne fût-ce qu’une brève salutation de simple politesse, alors que tu le fais envers n’importe quelle connaissance que tu croises dans la rue. — Par rapport à Thomas, comme tu as peu de foi ! » (saint Josémaria, Ibid.).
Remercions Dieu pour le don du sacerdoce. Remercions Dieu pour le don de l'Eucharistie. Remercions Dieu de nous avoir donné une Mère aussi Sainte et Belle que Marie, dont le « oui », le fiat, a permis que le sacerdoce et l'Eucharistie soient des réalités centrales de la vie de l'Église et de l'existence chrétienne de chacun d'entre nous.

(fin)

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