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dimanche 13 décembre 2009

L'obéissance dans la foi de Marie (4)

L'obéissance dans la foi de Marie (4)

Marie est persuadée que Dieu sait ce qu'il fait, à qui il s'adresse, quand il présente sa requête à une âme, qu'il a au préalable convenablement ornée des qualités opportunes. Dans son cas à elle, il s'agit d'une sainteté hors pair, tout à fait exceptionnelle. En effet, en vue de sa Maternité divine, Dieu « la combla, bien plus que tous les esprits angéliques, bien plus que tous les saints, de l'abondance de toutes les grâces célestes, et l'enrichit avec une profusion merveilleuse, afin qu'elle fût toujours sans aucune tache, entièrement exempte de l'esclavage du péché, toute belle, toute parfaite et dans une telle plénitude d'innocence et de sainteté qu'on ne peut, au-dessous de Dieu, en concevoir une plus grande, et que nulle autre pensée que celle de Dieu ne peut en mesurer la grandeur » (Pie IX, const. ap. Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854). (lire la suite)
« Pouvait-elle saisir quelle signification primordiale avaient les paroles de l'ange ? » À fond, certainement pas. Mais, en tant que fille d'Israël, à cet instant, elle s'est sentie dans la foi mère du « Messie-Roi ». Elle s'en remet totalement « au sens que donnait aux paroles de l'Annonciation celui dont elles provenaient : Dieu lui-même » (Redemptoris Mater, n° 15), un sens qui ne se dévoilera pleinement à elle qu'au pied de la Croix, conférant à sa foi le caractère héroïque propre à la sainteté. Espérant contre toute espérance, comme les patriarches de l'Ancien Testament, Marie réaffirme dans toute sa plénitude le fiat prononcé à Nazareth quelques trente-trois ans plus tôt, ce fiat à la fois « filial et maternel » (Ibid., n° 14).

(à suivre...)

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