Dans la grotte de Bethléem (2)
Dans la grotte de Bethléem (2)
Il est parmi eux des anges musiciens, spécialisés dans toutes sortes d’instruments à cordes et de cuivre. Mais la majorité sont des choristes. Ils ne chantent pas à quatre voix. Ce serait vraiment trop vulgaire, trop quelconque. Bien malin celui qui arriverait à identifier le nombre de voix par lesquelles ils s’expriment. Quoi qu’il en soit, le résultat dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Marie et Joseph sont ravis au septième ciel, comme l’on dit, et ce, d’autant plus aisément que le ciel est venu à eux en la personne de Jésus.Il y a fort à parier que l’ambiance festive exceptionnelle de cette nuit de Noël, (lire la suite) que l’harmonie de ces cantiques accompagne habilement, a toujours retenti aux oreilles du saint patriarche et de la Mère de Dieu, et ont plus encore réchauffé continuellement leur cœur, spécialement dans les moments d’affliction.
Les circonstances de l’accouchement pouvaient en constituer un, du point de vue strictement humain. Mais il a vite dérivé vers un moment faste, le plus solennel de toute l’histoire de l’humanité, en dépit de l’absence de toutes les solennités extérieures dont les hommes ont coutume d’entourer les événements les plus insignes de leur existence.
Marie et Joseph n’échangeraient pour rien au monde ces moments privilégiés qu’ils vivent. Ils rendent grâce à Dieu qu’ils se déroulent comme cela, dans l’intimité la plus stricte, sans être donnés en spectacle devant les hommes. Ils sont entre eux et avec Dieu. Dieu qui est dans les cieux et dans l’étable. Dieu qu’ils abritent dans leur cœur et Dieu que Marie serre contre son sein. Dieu que les hommes méconnaissent et que les anges reconnaissent avec tant de grâce et d’éclat.
(à suivre…)
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