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samedi 5 octobre 2013

Jésus et les petits enfants (1)

Jésus et les petits enfants (1)

Laissez venir les petits enfants à moi, « car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18, 12). Quand ils ont été baptisés, ils sont innocents. Ils n’ont pas l’usage de la raison et ne commettent donc pas de péché. Ce sont de « petits anges ». Ils sont chers à mon cœur. Je me retrouve en eux. Je retrouve en eux quelque chose de ma sainteté. Des traces de ma sainteté. Des traces importantes. De vraies traces. Parce que, ne l’oubliez pas, avec mon Père et notre Esprit commun, nous avons créé l’homme, chaque homme, à notre image et à notre ressemblance (cf. Genèse 1, 26). Vous, vous êtes un peuple « à la nuque raide, incirconcis de cœur et d'oreille, vous résistez toujours à l'Esprit-Saint : tels vos pères, tels vous-mêmes » (Actes 7, 51). Je suis « au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22, 27), mais vous ne voulez rien savoir. Vous êtes entêtés dans votre péché. « Par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2, 5-6). (lire la suite) Eux, en revanche, ces petits de mon Père, ils sont « simples comme les colombes » (Matthieu 10, 16). Ne leur interdisez pas de m’approcher. Ah ! puissiez-vous leur ressembler ! Et avoir autant de simplicité et d’affection qu’ils en ont. Mais ils ne me dérangent pas le moins du monde. Bien au contraire. Avez-vous oublié que je suis le Fils de l’homme (cf. Matthieu 26, 64) ? « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6). Alors laissez, parce qu’ainsi ils peuvent rejoindre notre Père. « On lui présentait aussi de tout petits enfants pour qu’il les touchât » (Luc 18, 15). « Aussi » est une allusion au fait qu’on lui amenait « tous les mal portants, atteints de maux et de tourments divers, des possédés, des épileptiques et des paralytiques, qu’il guérit » (Matthieu 5, 24). Nous comprenons que, encouragés par de tels prodiges, les mères de famille recherchaient la bénédiction du rabbi de Nazareth afin d’obtenir pour leurs enfants une protection d’en-haut, car, comme le déclare Nicodème, qui ne faisait qu’exprimer des sentiments largement répandus parmi le bon peuple : « Personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n’est pas avec lui » (Jean 3, 2). Alors que Jésus monte à Jérusalem, des Pharisiens lui ont posé une question qui lui a permis de rappeler et de préciser l’indissolubilité du lien du mariage, qui remonte à son institution par Dieu « au début ». C’est ce que rapportent les évangélistes Matthieu (19, 3-12) et Marc (10, 2-12). Alors, écrit saint Matthieu, sans qu’il y ait lien de cause à effet, « alors on lui présenta des petits enfants pour qu’il leur imposât les mains et fît une prière » (Matthieu 10, 13) « pour qu’il les touchât » (Marc 10, 13 ; Luc 18, 15). (à suivre…)

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