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lundi 23 juillet 2007

Le chretien, lumiere du Christ pour les autres

Le chrétien, lumière du Christ pour les autres

"Puisque, par sa Parole, (Dieu) a pu faire resplendir la lumière des ténèbres (cf. Genèse 1, 3), Il peut aussi donner la lumière de la foi à ceux qui l'ignorent (cf. 2 Corinthiens 4, 6)" (Catéchisme de l'Église catholique, n° 298). Les chrétiens sont donc appelés à être la lumière du monde, par l'"accord de leur vie avec la foi" (Concile Vatican II, décret Apostolicam actuositatem sur l'apostolat des laïcs, n° 13), grâce auquel ils deviennent capables "d'éveiller en chaque homme l'amour du vrai et du bien, et de l'inciter à aller un jour au Christ et à l'Église" (Ibid.).
C'est pour eux un devoir, le devoir de l'évangélisation, (lire la suite) de l'apostolat. Il est rendu possible aussi du fait que "lumière signifie surtout connaissance, vérité en opposition à l’obscurité du mensonge et de l’ignorance" (Benoît XVI, Homélie de la messe de minuit, 24 décembre 2005). Car, si Jésus-Christ est Lumière, il est aussi "la Voie, la Vérité et la Vie" (Jean 14, 6). Jésus est présent parmi les siens. Il l'était avec le Peuple de l'Alliance, par la colonne de feu, de lumière et la colonne de nuée qui le précédaient respectivement la nuit et le jour (cf. Nombres 14, 14). Il l'est depuis deux mille ans dans les sacrements et notamment l'auguste sacrement de l'Eucharistie. "Dans le sacrement de l'autel, le Seigneur vient à la rencontre de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Genèse 1, 27), se faisant son compagnon de route" (Benoît XVI, exhortation apostolique Le Sacrement de la charité, n° 2).
Le baptisé accomplit cette mission dans l'Église. Comme le dernier concile œcuménique l'a déclaré, "le Christ est la lumière des peuples : réuni dans l'Esprit Saint, le saint concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes créatures la bonne nouvelle de l'Évangile, répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l'Église" (Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium sur l'Église, n° 1). Mais il convient de regarder le Christ. "Les hommes de notre époque, parfois inconsciemment, demandent aux croyants d'aujourd'hui non seulement de « parler » du Christ, mais en un sens de le leur faire « voir ». L'Église n'a-t-elle pas reçu la mission de faire briller la lumière du Christ à chaque époque de l'histoire, d'en faire resplendir le visage également aux générations du nouveau millénaire" (Jean-Paul II, exhortation apostolique Tertio millennio ineunte, n° 16). " La lumière de Bethléem ne s’est plus jamais éteinte. Tout au long des siècles, elle a touché des hommes et des femmes, «elle les a enveloppés de lumière». Là où a surgi la foi en cet Enfant, là aussi a jailli la charité – la bonté envers les autres, l’attention empressée pour ceux qui sont faibles et pour ceux qui souffrent, la grâce du pardon. À partir de Bethléem, un sillage de lumière, d’amour, de vérité, envahit les siècles. Si nous regardons les saints – de Paul et Augustin, jusqu’à saint François et saint Dominique, de François-Xavier et Thérèse d’Avila à Mère Teresa de Calcutta – nous voyons ce courant de bonté, ce chemin de lumière qui, toujours de nouveau, s’enflamme au mystère de Bethléem, à ce Dieu qui s’est fait Enfant. Dans cet Enfant, Dieu oppose sa bonté à la violence de ce monde et il nous appelle à suivre l’Enfant" (Benoît XVI, Homélie de la messe de minuit, 24 décembre 2005). Comme saint Paul l'explique au roi
Agrippa devant qui il comparaît : les prophètes et Moïse ont prédit "que le Christ aurait à souffrir et que, ressuscité d'entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple d'Israël et aux païens" (Acte des apôtres 26, 23). Dans ce contexte, les guérisons d'aveugles par Jésus prennent toute leur signification.
Les chrétiens ont choisi à leur tour de "vivre en fils de lumière" (1 Thessaloniciens 5, 5) pour "avoir part à l'héritage des saints dans la lumière" (Colossiens 1, 12) et vivre ainsi en communion avec Dieu, qui "est Lumière et il n'y a pas de ténèbres en Lui" (1 Jean 1, 5). Il se situe ainsi dans la perspective eschatologique, dans le contexte de la fin des temps, quand s'accomplira définitivement la prophétie d'Isaïe (9, 1) rappelée plus haut.

(fin)

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