L'Épiphanie (7)
L'Épiphanie (7)
« Sans aucun doute, le progrès offre de nouvelles possibilités pour le bien, mais il ouvre aussi des possibilités abyssales de mal – possibilités qui n'existaient pas auparavant. Nous sommes tous devenus témoins de ce que le progrès, lorsqu'il est entre de mauvaises mains, peut devenir, et est devenu de fait, un progrès terrible dans le mal. Si au progrès technique ne correspond pas un progrès dans la formation éthique de l'homme, dans la croissance de l'homme intérieur (cf. Éphésiens 3, 16 ; 2 Corinthiens 4, 16), alors ce n'est pas un progrès, mais une menace pour l'homme et pour le monde » (Benoît XVI, enc. Spe salvi, n° 22). Nous savons que cette menace est bien réelle. Nous avons pris le parti de Dieu, (lire la suite) ce qui est le choix le plus raisonnable qui soit. Celui qui permet d'utiliser les biens de ce monde pour rendre gloire à Dieu, le reconnaître en tant que Créateur en Souverain maître de tout, celui dont nous venons et vers qui nous allons, celui sans qui l'homme ne peut vivre réellement. Celui qu'il nous faut chercher, comme les Rois Mages, en acceptant de nous compliquer la vie, car le Christ est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6).Il s'agit de servir Dieu tout au long de l'année nouvelle, en désirant aller plus loin sur le chemin de la sainteté, qui nous rapproche de Dieu, de l'objectif final. « Nous lui offrons de l’encens : nos désirs, qui s’élèvent vers le Seigneur, de mener une vie noble, d’où se dégage le bonus odor Christi (2 Corinthiens 2, 15), le parfum du Christ. Imprégner nos paroles et nos actions de ce bonus odor, c’est semer la compréhension, l’amitié Que notre vie accompagne la vie des autres hommes, pour que personne ne se trouve ou ne se sente seul. Notre charité doit aussi être faite d’affection, de chaleur humaine » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 36). Il nous faut prier plus ; aspirer vraiment aux biens célestes, avoir « le sens des choses den haut, non de celles de la terre », car « c'est là qu'est le Christ » (Colossiens 3, 2.1).
(à suivre...)
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