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dimanche 11 mars 2012

Droiture d’intention (2)


Droiture d’intention (2)

Il faut avoir l’humilité de celui qui veut apprendre. Nous connaissons la mésaventure de Paul à l’aréopage d’Athènes : « Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection de morts, les uns se moquèrent, les autres dirent : Nous t'entendrons là-dessus encore une autre fois » (Actes 17, 32). Il s’en alla tout dépité.
Jésus voit ses concitoyens parler sous cape et échanger des commentaires dont le sens ne lui échappe pas. Ils ne l’écoutent plus. C’est ce qui peut nous arriver parfois, quand nous croyons déjà tout savoir ou quand nous avons décidé de ce qu’il faut faire. Nous ne tirons alors aucun profit de ce qui nous est dit, par exemple dans un sermon ou un cours de doctrine. C’est pourtant une parole autorisée qui nous est adressée, par quelqu’un qui est mandaté pour le faire… (lire la suite)
Nous devons essayer de cultiver la vision surnaturelle et de ne pas en rester aux aspects purement extérieurs. « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici, chez nous ? » (Marc 6, 3). Celui qui nous parle est comme ci, il est comme ça. Il a tel défaut, il a fait une faute de français, ce qu’il dit est débile… Moi, en revanche… Faisons la guerre à toute manifestation d’autosuffisance, de nombrilisme.
Ô Saint-Esprit, aide-moi à découvrir mes manques de droiture d’intention. Car je suis vite aveuglé par mon orgueil, par mon autosatisfaction, par ma tendance à me diriger tout seul, à vouloir avoir raison même quand j’ai tort, et à ne pas vouloir rectifier rapidement. Il nous faut travailler pour la gloire de Dieu, non pour notre vaine gloire. Et nous avons tous envie de briller aux yeux des hommes, nous sommes comme une girouette placée au faîte d’un immeuble. Nous avons besoin de rectifier, probablement souvent même.
Rectifier et purifier notre intention est une condition nécessaire pour obéir promptement et de bon cœur. « La pureté de l’intention est essentielle pour que l’obéissance soit douce et profitable à celui qui s’y soumet. « Le Seigneur pèse les esprits » (Proverbes 16) « Le Seigneur pèse les cœurs » (Ibid. 21). « Dieu considère le cœur » (1 Rois 16). « Dieu pèse le cœur et non l’objet qui lui est offert et n’examine point ce qu’on lui présente en sacrifice, mais avec quelle ferveur on le lui offre » (saint Grégoire). « Ce n’est pas la valeur du sacrifice, mais l’intention de ceux qui l’offrent, qui le rend agréable à Dieu » (saint Jérôme). Sénèque a dit : « Peu importe ce qu’on donne, l’intention seule en fait le prix ; celui qui donne peu, mais de bon cœur a égalé les riches offrandes des rois. » « Le sacrifice est peu agréable à la Majesté divine, si la main qui le lui présente n’est pas pure » (saint Thomas d’Aquin, In libro de eruditionis principum, livre 5, chap. 39).

(à suivre…)


Il faut avoir l’humilité de celui qui veut apprendre. Nous connaissons la mésaventure de Paul à l’aréopage d’Athènes : « Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection de morts, les uns se moquèrent, les autres dirent : Nous t'entendrons là-dessus encore une autre fois » (Actes 17, 32). Il s’en alla tout dépité.
Jésus voit ses concitoyens parler sous cape et échanger des commentaires dont le sens ne lui échappe pas. Ils ne l’écoutent plus. C’est ce qui peut nous arriver parfois, quand nous croyons déjà tout savoir ou quand nous avons décidé de ce qu’il faut faire. Nous ne tirons alors aucun profit de ce qui nous est dit, par exemple dans un sermon ou un cours de doctrine. C’est pourtant une parole autorisée qui nous est adressée, par quelqu’un qui est mandaté pour le faire…
Nous devons essayer de cultiver la vision surnaturelle et de ne pas en rester aux aspects purement extérieurs. « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici, chez nous ? » (Marc 6, 3). Celui qui nous parle est comme ci, il est comme ça. Il a tel défaut, il a fait une faute de français, ce qu’il dit est débile… Moi, en revanche… Faisons la guerre à toute manifestation d’autosuffisance, de nombrilisme.
Ô Saint-Esprit, aide-moi à découvrir mes manques de droiture d’intention. Car je suis vite aveuglé par mon orgueil, par mon autosatisfaction, par ma tendance à me diriger tout seul, à vouloir avoir raison même quand j’ai tort, et à ne pas vouloir rectifier rapidement. Il nous faut travailler pour la gloire de Dieu, non pour notre vaine gloire. Et nous avons tous envie de briller aux yeux des hommes, nous sommes comme une girouette placée au faîte d’un immeuble. Nous avons besoin de rectifier, probablement souvent même.
Rectifier et purifier notre intention est une condition nécessaire pour obéir promptement et de bon cœur. « La pureté de l’intention est essentielle pour que l’obéissance soit douce et profitable à celui qui s’y soumet. « Le Seigneur pèse les esprits » (Proverbes 16) « Le Seigneur pèse les cœurs » (Ibid. 21). « Dieu considère le cœur » (1 Rois 16). « Dieu pèse le cœur et non l’objet qui lui est offert et n’examine point ce qu’on lui présente en sacrifice, mais avec quelle ferveur on le lui offre » (saint Grégoire). « Ce n’est pas la valeur du sacrifice, mais l’intention de ceux qui l’offrent, qui le rend agréable à Dieu » (saint Jérôme). Sénèque a dit : « Peu importe ce qu’on donne, l’intention seule en fait le prix ; celui qui donne peu, mais de bon cœur a égalé les riches offrandes des rois. » « Le sacrifice est peu agréable à la Majesté divine, si la main qui le lui présente n’est pas pure » (saint Thomas d’Aquin, In libro de eruditionis principum, livre 5, chap. 39).

(à suivre…)

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