Saint Joseph et Marie (1)
Saint Joseph et Marie (1)
Avec Marie et Joseph, nous avons affaire avec deux personnages d’exception, deux figures phare de l’histoire de l’humanité ! D’eux émane une lumière d’une clarté singulière, qui n’est autre que la Lumière venue dans le monde qui éclaire tous les hommes (cf. Jean 1, 9). Dieu lui-même, « lumière née de la lumière », comme nous le professons dans le Credo, la lumière qui guide le monde vers Dieu : « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6). Deux êtres d’exception, placés à la charnière de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliances, dont la mission a été précisément de faire basculer l’humanité dans la Nouvelle Alliance, de permettre que le Dieu d’Amour (cf. 1 Jean 4, 16) inaugure la Loi d’Amour. Deux êtres sans pareil, mais deux créatures humaines cependant. Comme nous avons à apprendre d’eux ! (lire la suite)Ils ont, en effet, pour mission de nous remettre Celui qui est « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6), rien moins que cela ! Car c’est bien en Jésus que nous « avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes des apôtres 17, 28). En Jésus, mais par Marie et Joseph.
« L’homme qui s'abandonne totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne consentante ennuyeuse ; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de la liberté du bien. L'homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. (…) Engage-toi avec Dieu, tu verras alors que c'est précisément grâce à cela que ta vie deviendra vaste et lumineuse, non pas ennuyeuse, mais pleine de surprises infinies, car la bonté infinie de Dieu ne se tarit jamais ! » (Benoît XVI, Homélie pour le 40ème anniversaire de la clôture du concile Vatican II, 8 décembre 2005). C’est évidemment le cas, tout spécialement, de Marie et de Joseph, entièrement abandonnés entre les mains de Dieu et dont le cœur n’abrite aucun projet personnel : ils n’attendent rien pour eux, mais aspirent après la venue du Rédempteur d’Israël. Et là, ils vont être exaucés au-delà de toute espérance, car Dieu est généreux et déverse « une bonne mesure, pressée, tassée, débordante ; car avec la mesure dont vous mesurez il vous sera mesuré en retour » (Luc 6, 38).
(à suivre…)
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