Confiance en Dieu (3)
Mais nous, « nous croyons fermement que Dieu est le Maître du monde et de l’histoire. Mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus. Ce n’est qu’au terme, lorsque prendra fin notre connaissance partielle, lorsque nous verrons Dieu face à face (1 Corinthiens 13, 12), que les voies nous seront pleinement connues, par lesquelles, même à travers les drames du mal et du péché, Dieu aura conduit sa création jusqu’au repos de ce Sabbat définitif, en vue duquel Il a créé le ciel et la terre » (
Catéchisme de l’Église catholique, n° 314).
Alors oui « les affligés mangeront et se rassasieront ;ceux qui cherchent le Seigneur le loueront : que vos cœurs vivent à jamais ! Toutes les extrémités de la terre se souviendront et se tourneront vers le Seigneur ; toutes les familles des nations se prosterneront devant sa face. Car au Seigneur appartient l’empire, il domine sur les nations. Devant lui seul se prosterneront ceux qui dorment dans la terre, devant lui s’inclineront ceux qui descendent vers la poussière, et mon âme vivra par lui » (Psaume 22, 27-30).
C’est le cri de joie et de victoire
(lire la suite) de celui qui est resté fidèle jusqu’au bout à son Seigneur, envers et contre tout, et n’a pas cédé aux sirènes du monde ni n’a flanché dans l’adversité. Car le Seigneur a été son « rocher » (Psaume 71, 3) et son « bouclier » (Genèse 15, 1). Et aussi parce que « ce que Dieu commande, Il le rend possible par sa grâce » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2082). Une grâce qui est communiquée en fonction de nos besoins réels de chaque moment, dans chaque circonstance. Cette considération doit nous remplir d’une grande paix intérieure ; extérieure aussi, naturellement. L’une ne va pas sans l’autre.
La vertu de la foi, qui est comme le fondement de toute la vie chrétienne, puisque « le juste vit de la foi » (Romains 1, 17), nous amène à « faire confiance à Dieu en toute circonstance, même dans l’adversité. Une prière de sainte Thérèse de Jésus l’exprime admirablement : Que rien ne te trouble / Que rien ne t’effraie / Tout passe / Dieu ne change pas./ La patience obtient tout / Celui qui a Dieu / Ne manque de rien. / Dieu seul suffit » (Poésies 30) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 227). Il suffit d’en faire l’expérience pour se convaincre du bien-fondé d’une telle affirmation, qui relève alors de l’ordre du constat pur et simple.
(à suivre…)
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