Le feu de Dieu (2)
Le feu de Dieu (2)

« Creuse chaque jour davantage la profondeur apostolique de ta vocation chrétienne. Pour que toi et moi nous proclamions ceci à l’oreille des hommes : voici vingt siècles qu’iI a institué un bureau de recrutement, ouvert à tous ceux qui ont un cœur sincère et la capacité d’aimer… Voudrais-tu des appels plus clairs que le « ignem veni mittere in terram » (je suis venu apporter le feu sur la terre), et la considération de ces deux milliards cinq cents millions d’âmes qui ne connaissent pas encore le Christ ? » (saint Josémaria, Sillon, n° 211). Ce nombre n'a cessé d'augmenter depuis lors, même si celui des catholiques est également en augmentation constante. Mais face à ce monde qui vit souvent sans Dieu ou en marge de Dieu, nous devons réagir. Après le nazisme et le communisme, nous sommes confrontés à un nouveau dragon rouge, disait Benoît XVI, faisant référence au « dragon couleur de feu » dont il est question dans l'Apocalyse (12, 3), où il s'oppose à la Femme vêtue du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête », en qui l'Église a vu la Vierge Marie. « L'idéologie du matéralisme est le nouveau dragon rouge qui nous dit qu'il est absurde de penser à Dieu et d'observer ses commandements, décrits comme passés » (Homélie, 15 août 2007).
(à suivre...)