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dimanche 28 septembre 2008

Ne pas se presser (2)

Ne pas se presser (2)

C'est un des enseignements de la vie humaine du Christ. Tout comme le bon vin s'améliore avec le temps, notre sainteté se forge au fil des mois et des années. De même que le Seigneur consacre trois années à former ses apôtres afin qu'ils soient à même de poursuivre sa mission. Car, encore une fois, nous vivons dans le temps et c'est au fur et à mesure que ce temps s'écoule que chacun d'entre nous peut accueillir ou refuser le Salut gagné par le Christ sur la Croix. Nous avons besoin d'apprendre de la vie, de ses succès et de ses échecs, de nous laisser façonner par la grâce, de mûrir. Nous ne devenons pas saints d'un seul coup : (lire la suite) c'est l'aboutissement de toute une vie, son résultat, son perfectionnement.
Nous sommes ainsi conviés à être patients et ne pas vouloir brûler les étapes. Dieu sait ce qui nous convient, les épreuves par lesquelles nous devons passer. Ce qui n'exlue pas cependant une certaine impatience, une sainte impatience, c'est-à-dire le vif désir de parvenir à la sainteté, qui nous en fait prendre les moyens. C'est en cela que consiste la vie intérieure avant tout : oraison mentale, messe quotidienne, lecture spirituelle et d'un passage du Nouveau Testament pour bien nous pénétrer de la vie du Christ et de nos premiers frères dans la foi, récitation et méditation du saint rosaire pour contempler la vie du Seigneur et celle de la Vierge Marie, confession régulière, examen de conscience le soir... L'âme éprouve un besoin de Dieu, une soif de Dieu : « Alors naît une soif de Dieu, un désir de comprendre ses larmes, de voir son sourire, son visage... J’estime que la meilleure façon de l’exprimer consiste à répéter de nouveau, avec l’Écriture : Comme languit un cerf après l’eau vive, ainsi languit mon âme vers toi, mon Dieu (Psaumes 41, 2). Et l’âme avance, plongée en Dieu, divinisée : le chrétien est devenu un voyageur assoiffé, qui ouvre la bouche pour s’abreuver (cf. Qohélet 26, 15) » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 310).

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