Valeur de la Croix (1)
Nous protestons de notre bonne volonté, de notre amour de la Croix. Nous nous disons prêts à la porter à la suite du Christ. Mais quand il nous prend au mot et qu'il nous envoie la croix qui lui semble la plus appropriée, covenir le mieux à notre âme, nous avons du mal à l'accepter. « Jésus choisit pour chacun le genre de souffrance qu'il voit le plus propre à sanctifier, et souvent la croix qu'il impose est celle que, acceptant toutes les autres, on aurait, si l'on osait, refusé. Celle qu'il donne est celle qu'on comprend le moins... » (lire la suite) (Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 330).
En fait, plus que comprendre, ce qui convient, c'est d'aimer. Quand on aime pour de bon, on ne se pose pas mille questions, on ne minaude pas. Les parents sont prêts à tout pour que leurs enfants soient heureux. Et nous savons, quant à nous, que les croix que le Seigneur permet dans notre vie sont notre participation au Sacrifice de la messe et à la distribution actuelle des grâces de la Rédemption. Il vaut la peine de prendre sur nos épaules une petite part de la Croix du Christ. Sans choisir ce qui nous attire le plus. Le Seigneur « nous dirige dans les pâturages amers, et qu'ils sont bons » (Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Ibid.).
Ce sont des alpages en quelque sorte, qu'il faut atteindre par des chemins sinueux et pentus et un effort soutenu. Mais qu'ils sont bons, en effet ! Qu'ils sont bons pour nous, comme le Seigneur, sur sa « montagne sainte » (cf., entre autres, Psaume 43, 3). « Pauvres brebis, nous sommes si aveugles ! » (Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Ibid.). Et notre jugement est si mal assuré, si peu sûr. Remettons-nous-en sans hésiter au Seigneur. En nous identifiant au Fils sous l'action de l'Esprit nous sommes assurés d'offrir au Père un sacrifice qui lui soit agréable, et qu'il est prêt à récompenser en déversant sa grâce en abondance, en donnant « le centuple et la vie éternelle » (Matthieu 19, 29).
(à suivre...)
En fait, plus que comprendre, ce qui convient, c'est d'aimer. Quand on aime pour de bon, on ne se pose pas mille questions, on ne minaude pas. Les parents sont prêts à tout pour que leurs enfants soient heureux. Et nous savons, quant à nous, que les croix que le Seigneur permet dans notre vie sont notre participation au Sacrifice de la messe et à la distribution actuelle des grâces de la Rédemption. Il vaut la peine de prendre sur nos épaules une petite part de la Croix du Christ. Sans choisir ce qui nous attire le plus. Le Seigneur « nous dirige dans les pâturages amers, et qu'ils sont bons » (Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Ibid.).
Ce sont des alpages en quelque sorte, qu'il faut atteindre par des chemins sinueux et pentus et un effort soutenu. Mais qu'ils sont bons, en effet ! Qu'ils sont bons pour nous, comme le Seigneur, sur sa « montagne sainte » (cf., entre autres, Psaume 43, 3). « Pauvres brebis, nous sommes si aveugles ! » (Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Ibid.). Et notre jugement est si mal assuré, si peu sûr. Remettons-nous-en sans hésiter au Seigneur. En nous identifiant au Fils sous l'action de l'Esprit nous sommes assurés d'offrir au Père un sacrifice qui lui soit agréable, et qu'il est prêt à récompenser en déversant sa grâce en abondance, en donnant « le centuple et la vie éternelle » (Matthieu 19, 29).
(à suivre...)
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