Temple de Dieu (3)
« Quel accord entre le Christ et Bélial, ou quelle part pour croyant et incroyant ? Quelle entente entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6, 15-16). La vie demande des choix et, parfois, des choix radicaux. « Car nous sommes, nous, temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y circulerai ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6, 16-17). Le Peuple de Dieu, pas ce lui du démon. « Il a été établi un grand vide entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous – dans le monde de satan et des damnés – ne le pourront pas, et ceux de là-bas – de l’enfer donc – ne traversent pas non plus pour venir à nous » (Luc 16, 26).
Ce sont deux mondes antagoniques, incompatibles. Non seulement dans l’éternité, mais dès à présent.
(lire la suite)
« Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre » (Matthieu 6, 24). Nous avons choisi notre Dieu. C’est un bon choix. Alors, « ne touchez rien d’impur, et moi je vous accueillerai » (2 Corinthiens 6, 17).
Dieu a sa façon à lui de nous accueillir. Une façon bien particulière. Elle consiste à venir demeurer en nous, à nous transférer dans le temple de son Esprit, avec qui le Père et le Fils sont présents : « Celui qui m’aime mettra en pratique ce que je dis, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous nous établirons chez lui à demeure » (Jean 14, 23). Il ne nous introduira pas dans sa vie : il s’introduit dans la nôtre, pour que nous puissions par là devenir la sienne, pour que cette transformation intérieure, notre divinisation progressive, nous soit accessible, soit possible.
Et c’est dans le Seigneur Jésus que « vous autres, vous êtes édifiés conjointement pour être une demeure de Dieu dans l’Esprit » (Éphésiens 2, 28). Tout se tient. Tout est d’une grande cohérence surnaturelle. Auprès de Dieu se trouve le pardon, le rachat. Et « il n'est sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes des apôtres 4, 12).
C’est pourquoi nous ne devrions avoir qu’un seul désir. Celui que les disciples d’Emmaüs expriment au terme de leur marche en compagnie de notre Seigneur. Il les a pourtant quelque peu rudoyés, alors qu’ils étaient « tout assombris, en s’entretenant « de tout ce qui venait de se passer » (Luc 24, 17.13) à Jérusalem, c’est-à-dire de la mort dramatique du Christ et des événements qui l’avaient suivie. Jésus leur a dit, en effet : « Ô gens sans intelligence, esprits lents à croire tout ce qu’ont annoncé les Prophètes » (Luc 24, 25).
(à suivre…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire